Le projet artistique (49)
Datte: 28/02/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... bien, je viens passer la frontière, enfin !
Je répondis de façon un peu excédée par une question aussi stupide. Je devais jouer le fait que tout était absolument normal et officiel. Le chef haussa les sourcils devant mon impertinence. Moi, je continuai à avancer dans leur direction, ils prirent le parti de m’attendre.
— Vos papiers ! m’ordonna-t-il quand je fus arrivée à leur niveau.
Je les sortis sans trembler, je ne sus comment je réussis cet exploit.
— Erika Schuman ? C’est bien commun comme nom ça.
— Parce qu’il faudrait voir un nom farfelu maintenant ?
Le faussaire avait choisi un nom assez basique, mais au final cela allait peut-être me poser problème.
— Non, non, certes. Mais il est bien tôt pour une jeune femme pour tenter de passer à l’ouest avec de faux papiers.
Soit c’était un coup de bluff pour me déstabiliser soit il avait percé à jour mes faux documents. Je priai pour que la première option soit la bonne. Je continuai alors à jouer la pimbêche offusquée.
— Non, mais où vous croyez-vous ? Vous me prenez pour une stupide jeune femme ? Arrêtez vos idioties et laissez-moi passer vu que tout est en règle !
Il eut un sourire en coin puis regarda ses subalternes. Ils tenaient plus fermement leurs armes, prêts à intervenir.
— Mmmh, suivez-moi.
Le chef entra dans le poste et laissa la porte ouverte pour que je le suive. J’entrai, il s’assit derrière son bureau et examina mon passeport et le reste. Il me demanda d’ouvrir ma valise, ...
... qu’il fouilla rapidement. Il me toisa puis me dit :
— Vous n’avez rien à déclarer que ce que vous avez là ?
— Non.
— Je vais voir ça.
Il s’approcha de moi et entama une fouille au corps. Il me palpa grossièrement puis me fit ouvrir mon manteau, il put alors apprécier la forme de mes seins, de mes fesses, de mes cuisses. Comme je ne disais rien, il dut se dire qu’il pouvait forcer son avantage. Il passa alors ses mains sous ma jupe et remonta jusqu’à ma culotte. Je sentis ses doigts toucher mon intimité, le militaire eut un rictus satisfait. Il alla se rasseoir à son bureau et reprit mes papiers en mains.
— Mouais, c’est pas très clair tout ça. Je crois que je vais plutôt appeler mes chefs pour qu’ils vous prennent en charge.
J’étais défaite, je blêmis malgré moi lorsque l’homme posa sa main sur le téléphone.
— Vous allez les appeler alors que tout est en ordre ? Ils vont sûrement aimer être dérangés pour rien ! lâchai-je en ultime parade.
— Mmmh, oui en ordre. Pourtant, je ne sais pas. Il y a chez toi ma petite une ressemblance avec... je ne sais pas.
Il avait dû voir ma description dans le journal et me reconnaitre malgré tout. Mon voyage se terminait là.
— Attends là.
L’homme sortit et alla parler à ses hommes. Il me désigna et ils m’observèrent à travers la porte vitrée du poste. Ils approuvèrent au bout d’un moment aux questions de leur chef. Celui-ci rentra et se dirigea dans une pièce à l’arrière. Il en revint avec des magazines érotiques ! ...