1. Rencontre sur pare-chocs


    Datte: 03/09/2018, Catégories: ff, voiture, Oral fdanus, Auteur: Nicola, Source: Revebebe

    ... du monde, tout en continuant de bavarder. Nous décidons de prendre par l’avenue Montaigne. Léger détour, mais beaucoup plus pratique pour rejoindre ses pénates. Une fois arrivées à destination, nous stationnons et continuons à deviser sur nos métiers respectifs. C’est alors qu’elle me montre une façade non loin de notre point de chute. Elle me dit que c’est là qu’elle travaille comme chef de rangs. Effectivement après un regard sur la devanture, je sais que je suis déjà venue ici. À l’époque, ce n’était pas du même chic. Nous sommes sur ce grand trottoir, je m’appuie sur une voiture stationnée et nous continuons d’entretenir cette conversation. Je finis même par m’asseoir sur le capot de ce véhicule, qui s’avère être une grosse berline BMW. Une « Bob Marley and the Wailers » comme je les appelle.
    
    Valérie, c’est son prénom, se tient debout devant moi. Face à la voiture. Elle regarde sa montre et me dit qu’il faut qu’elle rentre et qu’elle ne peut pas me faire monter à son appartement. Ses deux colocataires dorment. Tout le monde dans la maisonnée doit se lever tôt demain. Elle regrette que nous ne puissions boire un dernier verre avant de se quitter. Je lui dis que cela importe peu, que j’ai passé une excellente soirée en sa compagnie. Que je peux lui laisser mes coordonnées, si elle veut et que nous pourrons reprendre cette rencontre où nous allons la laisser. Je sors de ma poche un papier, elle me tend une de ses cartes de visite. Me dit de l’appeler le lendemain vers ...
    ... 14h30 pour qu’elle me fixe un rendez-vous plus tard dans la soirée. Elle me dit au revoir, surtout de ne pas oublier l’appel, mais qu’elle sera brève au téléphone. Elle s’excuse par avance. J’ai bien compris que dans son métier, rien ne doit la distraire.
    
    Au moment où je m’apprête à descendre du capot de la voiture pour la saluer à mon tour, elle m’en empêche en se plaquant contre mes genoux. Elle presse son corps contre mes jambes, elle pose ses lèvres sur les miennes. Je suis interdite par la soudaineté de ce baiser. Je n’ai rien vu arriver. Elle fait glisser sa bouche, dessine le contour de la mienne. C’est chaud. Je ferme les yeux, mon esprit troublé par cette situation. Excité aussi. Elle réveille en moi un désir des plus enivrant. Je quitte sa bouche pour respirer son parfum et me perdre dans ses effluves. Ma main dans ses cheveux, mes doigts perdus dans ses boucles. Mon autre main caresse son dos avec une fébrilité marquée par l’envie que j’ai d’elle à cet instant. Nos lèvres se joignent de nouveau, mues par cette envie bestiale de dévorer l’autre.
    
    Nos langues finissent par se trouver et amorcent le ballet le plus érotique qu’il m’ait été donné de danser. Ce baiser n’en finit pas. Je ne veux pas qu’il se termine, elle non plus à en croire la plainte qui s’échappe de sa gorge. Plainte, non, plutôt gémissement de crainte. Elle s’éloigne de moi, me regarde de ses yeux qui en disent long sur l’état de désir qui nous tient ensemble. Je tends la main vers la poche de son ...
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