1. Rencontre sur pare-chocs


    Datte: 03/09/2018, Catégories: ff, voiture, Oral fdanus, Auteur: Nicola, Source: Revebebe

    Mes « Docs » m’ont traînée jusqu’au quartier des Champs-Élysées. J’ai traversé plusieurs arrondissements, sans m’apercevoir vers où mes pas m’emportaient. Pas envie de rester collée à une ultime rediffusion d’un navet. Soirée trop belle pour ne pas s’octroyer une balade au cœur de cette douceur estivale, en ce mois de janvier. Perdue dans mes pensées au cours de cette promenade nocturne, je me retrouve devant l’entrée de cette boîte bien connue du tout Paris. Je sais qu’à cette heure, je ne trouverais pratiquement personne à l’intérieur et cela convient bien à mon humeur du moment. Songeuse, dans mes pensées lorsque je descends ce grand escalier.
    
    Une forme attire mon œil, celle des fesses de David qui bouge lascivement sur la piste. Eh oui ! Elles sont reconnaissables entre beaucoup celles de David ! Vêtu d’une paire de Jean bien cisaillée, il oscille lentement des hanches devant le garçon qui sirote son verre au bar. Il aguiche, il pervertit. C’est ce qui fait son charme. Je m’approche, lui enlace les hanches et murmure un baiser tendre à la naissance de sa nuque. Il sourit et me regarde dans le miroir qui nous fait face. On s’est tout dit.
    
    J’attrape un tabouret, me place à califourchon et appelle Janik pour qu’elle m’octroie la boisson salvatrice dont j’ai besoin après cette longue marche. Je jette un regard alentour, trois filles sont au bar un peu plus loin. Peu après mon installation, elles vont s’asseoir à une table non loin de la piste et regardent David ...
    ... continuer de charmer ce brun, un tantinet efféminé. Elles observent et discutent à voix basse avec des petits gloussements qui en disent long sur leur sujet de conversation. Je descends du tabouret, tout en sirotant mon verre et vais m’installer à une table voisine. Tout en buvant, je jette des regards sur les lieux, la pièce est relativement grande à ce niveau et le paraît encore plus puisqu’elle est presque vide. Après une dernière tentative infructueuse de David pour dérider le jeune homme, il vient me rejoindre. Me glisse à l’oreille qu’il en a assez des indécis. Qu’il descend sur Montparnasse et que l’on se reverra peut-être plus tard.
    
    De ce fait, je reste seule attablée sans plus personne à regarder. Je ne me suis pas aperçu qu’à la table mitoyenne, il n’y a plus qu’une fille. Nos regards se croisent. Sourires. Puis elle me demande si elle peut venir s’installer près de moi. Pourquoi rester seule quand on peut avoir de la compagnie ! Je l’invite, et nous entamons une discussion des plus intéressante. Le temps passe, je recommande à boire. Nous ne sommes pas préoccupées par le temps qui passe. Juste le flot des mots, leur musique. Je finis par regarder ma montre, il est 23h30. C’est alors qu’elle me dit qu’elle désire s’en aller, qu’elle doit rentrer dans le 7ème arrdt. Je lui fais part de mon intention de quitter les lieux et que si elle le désire nous pouvons faire un bout de route ensemble. Elle acquiesce. Nous sortons.
    
    Nous entamons la descente de la plus belle avenue ...
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