1. Les Gibets de Savannah


    Datte: 17/02/2023, Catégories: h, fh, fbi, rousseurs, BDSM / Fétichisme historique, délire, Humour aventure, historiqu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... jamais baissé les bras et aujourd’hui, je lui dois bien ça.
    — Et qui va s’occuper matériellement de la ferme ? T’es aussi paysan que je suis religieuse !
    
    Adélaïde, bonne sœur ? Déconnez pas, ce serait un coup à me faire rentrer dans les ordres !
    
    — T’inquiète, je connais pas mal de gars qui, contre un peu de pognon, seront ravis de bosser à notre place et qui cultiveront tout ça bien mieux que nous.
    
    Ça y est, le soleil a définitivement disparu. Quand j’étais gamin, je me demandais toujours pourquoi je n’entendais jamais le plouf que cela devait faire lorsqu’il tombait dans l’eau… En attendant, la nuit est claire et le ciel est constellé d’étoiles.
    
    — Et dis-moi, cet enfant est bien de moi, j’espère ?
    
    Adélaïde s’insurge.
    
    — Je t’ai déjà dit que cela fait plusieurs mois que tu es mon unique amant.
    — T’es sûre ? Même pas un petit écart avec les moines qui t’apprennent à lire et à écrire ?
    — Eux ? Tu rigoles ? Bon, j’en suce un ou deux de temps en temps pour les remercier, mais rien de plus…
    
    Intérieurement, je souris. Chassez le naturel, il revient au galop… Mais c’est peut-être précisément parce qu’elle est autant éprise de liberté que moi que je l’aime autant.
    
    — Par contre, je repensais tout à l’heure : quand je bossais à l’Espadon Moucheté, l’un de mes clients réguliers aimait me jouer aux dés.
    — C’est à dire ?
    — Ben, il payait la passe, mais, au lieu de monter, il organisait une partie de dés avec d’autres types qu’il ne connaissait pas forcément et ...
    ... le vainqueur pouvait me baiser à sa place, mais à condition que ce ne soit que par la petite porte et devant lui.
    — Ah bon ? Il avait de drôles d’idées…
    — Tu ne peux pas t’imaginer ce que certains ont dans le citron… Lui, il préférait me voir me tortiller sous les coups de queue d’un autre que de le faire lui-même.
    
    J’imagine bien la scène : Adélaïde, nue comme il se doit, enfichée sur la queue d’un type avec deux ou trois autres qui regardent, le tout sans doute sous les sifflets admiratifs des autres clients encore dans les étages. Elle qui monte et descend sur, soyons fous, un énorme chibre et qui prend des positions invraisemblables pour que son client et les autres puissent profiter du panorama, de sa chatte entrouverte, du dard qui coulisse dans l’étroit passage tandis qu’elle se trifouille le petit organe. Elle qui, comme à son habitude, crie son bonheur avant de jouir carrément. Pour la suite, je ne sais pas, mais je les vois bien tous en train de s’astiquer comme des furieux avant de gicler chacun leur tour sur le visage d’une Adélaïde absolument ravie. Enfin, je dis ça, mais j’en sais rien… Mais, la connaissant, je ne dois pas être très loin de la vérité.
    
    — Et je peux savoir pourquoi tu me dis ça ?
    — Parce que quand le petit sera venu au monde, j’aimerais bien que tu me montres si tu débrouilles aussi bien aux dés que le sabre à la main…
    — Ah bon, et si c’est moi qui gagne ? T’y as pensé ?
    — Eh ben toi, tu auras le droit de jouer dans la cour des grands. ...