1. Les Gibets de Savannah


    Datte: 17/02/2023, Catégories: h, fh, fbi, rousseurs, BDSM / Fétichisme historique, délire, Humour aventure, historiqu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... pour elle, ce n’est autre qu’un défi parmi d’autres et qu’elle va se faire un plaisir de relever.
    
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    Eh ben quand ça veut pas, ben ça veut pas. En dehors d’Adélaïde, s’il y a une nana à qui j’aimerais vraiment en coller une tournée, c’est Duchesse… Sauf que ladite Duchesse est train de perfectionner son maniement du sabre avec Carlos qui, de temps à autre et en plus de nous apprendre quelques mots d’espagnol, fait office de maître d’armes avec beaucoup de talent. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à s’entraîner… Et pas seulement à l’horizontale. Bref, tous ceux qui ne sont pas en train de profiter de la démonstration d’Adélaïde et de Cassius sont sur le pont et ça ferraille dans tous les sens.
    
    Du coup, j’ouvre un bouquin qui traînait sur l’une des étagères de ma piaule, mais, au bout de quelques lignes, mon esprit décroche. Il y a comme ça des fois où des bouffées de souvenirs vous reviennent en pleine gueule sans trop que l’on sache pourquoi…
    
    Cela ne remonte pourtant pas à des siècles… En fait, mes parents n’étaient que métayers de la ferme qu’ils occupaient, et qu’accessoirement je ne leur ai offerte que tardivement avec le pognon récolté lors de mes premières balades en mer en tant que matelot. Mais avant ça, il y avait eu Géraldine, la fille du proprio.
    
    Cette ravissante rouquine aux yeux verts s’emmerdait à cent sous de l’heure dans l’immense baraque de son daron et c’est sans doute pourquoi elle s’était mis en tête de nous apprendre à nous, ...
    ... pourtant fils de paysans et sans un kopek, à lire et à écrire. Seulement, soyons clairs : la seule chose qui nous intéressait, nous, c’était d’aller nous friter avec les gosses du village d’à côté ou d’aller piquer des pommes dans le jardin du curé ! Son écriture, ses bouquins et ses plumes, elle aurait bien pu se les tailler en pointe et se les carrer quelque part… S’il n’y avait pas eu un tout petit détail : à chaque fois qu’elle était contente de nous, elle nous laissait reluquer dans son corsage et même, pour peu qu’on ait fait des étincelles, aller mater sous sa jupe ! C’est con, hein, mais quand t’es à un âge où tu ne sais même pas à quoi peut bien te servir ta bite…
    
    Et c’est donc sur les bancs de l’école improvisée que j’ai non seulement appris à écrire, mais également rencontré Lepainsec, Gambille et quelques autres qui constituent toujours mon équipage. Par la suite, Géraldine a eu fort à faire avec nous, parce que le reluquage, ça va bien un moment ! Et nous, on voulait toucher, palper, explorer, ce qu’elle nous avait toujours formellement interdit, et ce n’était pas le fait qu’on lui avait trouvé un fiancé qui allait arranger nos affaires !
    
    Eh ben en fait, si… parce que la jeune fille bourgeoise n’était peut-être pas aussi blanche que ses parents l’imaginaient pour le plus grand bonheur de son fiancé, mais également pour le nôtre.
    
    Régulièrement – enfin, deux ou trois fois par semaine – elle filait un rencard à son zig, le plus souvent dans les écuries ...
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