Les Gibets de Savannah
Datte: 17/02/2023,
Catégories:
h,
fh,
fbi,
rousseurs,
BDSM / Fétichisme
historique,
délire,
Humour
aventure,
historiqu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... échouée sur le pont ! Alors, pour lui faire lâcher prise à tous points de vue, je lui enfile ces fameux deux doigts aussi loin que possible et commence à la pistonner dans la joie et la bonne humeur. Le verdict est sans appel : elle desserre son étreinte et s’effondre aussitôt sur la boîte à sextant qui s’en va rejoindre les deux bouteilles de rhum que je me réservais pour ma consommation personnelle.
Je m’occuperai de tout ce merdier plus tard, pour le moment j’ai autre chose à faire ! Et quand je dis à faire, ce serait plutôt à foutre vu que là, tout de suite, j’ai une terrible envie de dégainer l’arbalète et de le flanquer ce magistral coup de bite qu’elle espère depuis tout à l’heure. Mais il faut croire que, pour elle aussi, il y avait le feu au lac puisqu’elle se prend aussitôt un panard aussi explosif que peu discret.
Quelques instants plus tard, c’est à mon tour d’y avoir droit… Elle m’a expédié sur le pageot et me pompe avec une telle vigueur que j’en vois déjà des étoiles ! Pourtant et pour Dieu sait quelle raison, l’heure d’envoyer la purée n’est pas près d’arriver. Du coup, je la laisse soigneusement me malaxer les burnes tout en me branlant comme une furieuse. De toute façon, à un moment ou à un autre, je sais qu’elle va de me reprendre en bouche ou faire courir sa langue sur mon frein et là, ce ne sera plus la même musique.
Le jeu dure un bon moment, jusqu’à ce je décide de passer à autre chose et, sans doute un peu déçue de ne pas être parvenue à ses ...
... fins, Adélaïde se laisse faire docilement. Retour sur la table à cartes, les nibards posés sur la planche, elle va voir ce qu’elle va voir, elle va avoir intérêt à s’accrocher au bastingage ! Mais ça, ce serait sans compter sur l’esclandre qui est en train de se produire sur le pont. Lepainsec, sans s’étonner une seule seconde de me voir la bite à la main et Adélaïde les pattes écartées, s’adresse à moi.
— Magne-toi, capitaine… Il va y avoir du grabuge si tu te ramènes pas…
Tout en tentant de rentrer la bête à l’écurie, je cavale jusqu’à la coursive pour comprendre la raison de tout ce bordel. Là, en bas, les deux naufragées sont montées à bord… De toute évidence, il s’agit d’une aristo et de sa servante et si cette dernière se tient soigneusement à l’écart, l’autre, l’ombrelle bien en main, est en train de nous chier une pendule à treize coups sous prétexte que l’accueil à bord n’est pas à la hauteur de Sa Seigneurie. Tu parles ! Si je n’interviens pas très vite, l’équipage ne va pas tarder à aller lui faire vérifier si les requins auront plus d’égard pour son sang bleu. Furax, je gueule.
— Je suis le capitaine de ce vaisseau ! Et vous, qui êtes-vous ?
— Je suis madame la Duchesse Marie-Chantal de Saint-Nicolas de Ferblanc ! Veillez me conduire à ma cabine !
Elle me balance ça sur un ton méprisant comme si j’étais son larbin… Subitement, je comprends mieux la réaction des gars et je me dis qu’à défaut d’aller nourrir les squales, je pourrais bien, après lui avoir ...