1. Une révélation tardive


    Datte: 13/02/2023, Catégories: fh, hagé, fagée, poilu(e)s, piscine, humilié(e), Masturbation pénétratio, occasion, Auteur: Manu Hayla, Source: Revebebe

    ... de ressentir un tel manque. Élevée dans la stricte tradition religieuse, elle n’avait connu d’homme que son mari. Virginité et sacrement du mariage étant chargés de sens.
    
    Au fil des années de mariage, son mari qui était bel homme et doté d’un charisme certain, ne s’était pas fait prier pour aller fouler l’herbe plus verte ailleurs. Son accomplissement du devoir s’espaça, devenant de plus en plus de l’ordre de l’obligation.
    
    Pour Fernande qui mettait de moins en moins la main à la pâte, la flamme de la passion s’était affaiblie jusqu’à s’éteindre. Elle ne se sentait plus qu’un réceptacle passif dont un mari avait droit d’usage selon les commandements. La mort prématurée de celui-ci la libéra de toutes ces peines. Elle entama alors une vie de veuve pour qui la culotte (large et en coton) ne renferme que des organes utiles à l’évacuation physiologique.
    
    Pour rentrer, elle comptait sur un taxi. Elle l’appela et il se montra disposé à venir la récupérer plus tôt. Rassurée du fait que son supplice allait bientôt arriver à son terme, la ronde dame s’était installée au buffet en buvant verre sur verre. Au début ce fut du vin, puis, l’effet se faisant de moins en moins sentir, elle était passée à des spiritueux.
    
    On vint lui annoncer, avant même que son état d’ébriété ne soit trop visible que son taxi l’attendait et elle fila, sans un mot à quiconque.
    
    Elle avançait de façon automatique, la tête prise par un début d’ivresse et des réflexions en cascade. Bien ...
    ... évidemment, elle avait eu vent de tant et tant d’histoires de coucheries au cours de sa carrière. Plusieurs collègues étaient venues lui confier leurs expériences extra-conjugales. Elle écoutait poliment, mais pour elle au fond, il ne s’agissait que de vénalité, péché, volupté. Tant de choses réprouvables. Le diable en œuvre dans le corps de femmes faciles.
    
    Dans le taxi qui la ramenait, il n’était pas question pour Fernande de pleurer. Désinhibée par l’alcool, elle avait les émotions à fleur de peau. Mais, céder constituerait une victoire pour l’autre « salope ».Je suis bien trop forte pour ça, se disait-elle, un peu grisée d’avoir réussi à utiliser ce mot vulgaire.
    
    Une question la lancinait… pouvait-on réellement faire la différence entre les femmes « bien baisées » et celles qui ne le sont pas ? Comment ça se voit ? Est-on plus épanouie ? Plus belle ?
    
    Elle repensa à un épisode qui s’était déroulé dans son bureau quelques années de cela. Une collègue, d’apparence prude, lui confiait qu’elle retrouvait son amant dans un hôtel entre 5 et 7. « Je me sens revivre », avait-elle dit, béate… C’est donc que je passe à côté de quelque chose ?
    
    — Ça vous dérangerait que je mette la radio, madame ?
    
    La voix du taxi la sortit de ses interrogations. Le retour à la réalité sembla très lent… la boisson commençait à faire effet. Elle se rendit compte qu’elle avait les yeux fermés, fit un effort pour les ouvrir, prit quelques secondes pour réaliser où elle se trouvait et distinguer la ...
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