1. Une révélation tardive


    Datte: 13/02/2023, Catégories: fh, hagé, fagée, poilu(e)s, piscine, humilié(e), Masturbation pénétratio, occasion, Auteur: Manu Hayla, Source: Revebebe

    Elle ne s’est jamais autant sentie humiliée. Toute une vie à se consacrer à l’éducation, finissant sa carrière en tant que directrice d’école et depuis quelques mois jouissant de sa retraite. À contrecœur ! Elle aurait bien continué. Pour ne pas sombrer du côté des désœuvrés. Mais elle avait dû se résoudre à respecter la loi.
    
    Cette soirée s’annonçait pourtant heureuse. Fernande était conviée au vernissage d’une autre retraitée qui avait toujours su cultiver sa fibre artistique. Quelques tables rondes avec vin et mignardises se trouvaient au centre et les invités pouvaient butiner à leur guise en allant d’un tableau à l’autre. Le soleil venait de se coucher ; il faisait encore chaud. Plusieurs bouteilles reposaient dans des seaux à glace et promettaient de douces sensations.
    
    Notre retraitée disposait d’un tel embonpoint qu’elle peinait à se déplacer entre les œuvres. Le ventre, le postérieur et la poitrine étaient si volumineux qu’ils rebondissaient à chaque pas. Et elle était gênée de se faufiler entre les personnes qui s’agglutinaient devant les tableaux. Elle décida de remettre la visite à plus tard. Si elle avait su !
    
    Fernande alla retrouver un groupe d’anciennes collègues et parmi celles-ci se trouvait la perfide qui allait tant la décevoir ce soir-là. Cette vipère était une de celles qu’on considère davantage son amie que son supérieur hiérarchique. Au nom de cette pseudo-amitié, durant les dernières années de travail, Fernande avait tout fait pour lui rendre ...
    ... la vie facile. Mais elle comprendrait bientôt que ses sentiments étaient loin d’être partagés.
    
    La chose se déroula aussi subitement qu’une avalanche. Un simple souvenir, puis un quiproquo et ensuite beaucoup d’incompréhension déclenchèrent une série de révélations concernant un conflit qui avait fait des vagues deux ans de cela. Et celle que Fernande considérait son « amie », avec une méchanceté sans égale, lui porta le coup fatal devant toute la bande. En une phrase, elle l’anéantirait :
    
    — Tu n’es en somme qu’une vieille mal baisée !
    
    Un coup de semonce, un silence de grotte. Elle se sentait dévisagée par tout le monde.
    
    Fernande était restée sans voix, s’était renfermée. On aurait dit que d’un coup, une carapace s’était formée et qu’elle ne ressentirait plus rien. La vie hors d’elle avait repris son cours. Les gens avaient commencé à chuchoter puis les conversations avaient retrouvé leur débit normal.
    
    Une ou deux personnes étaient venues lui demander si ça allait. Elle avait poliment répondu, dans un sourire factice et les yeux dans le vague, que « oui, merci ». Puis, les autres la laissèrent tranquille puisqu’elle semblait avoir besoin qu’on lui foute la paix.
    
    Pourtant, « Tu n’es qu’une vieille mal baisée » résonnait dans son cerveau vide. Elle engloutissait les canapés et les verres de vin, impassible. Pour elle, le monde s’était arrêté.
    
    Pouvait-on résumer une personne à son activité sexuelle ? Elle n’avait pourtant pas l’impression d’être malheureuse ou ...
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