Solitude - Histoires de Sexe

Solitude

... plaisir. Chacun est libre de le réaliser à sa convenance, selon ses goûts, afin de s’approcher de son idéal.
— C’est même ce que l’on peut rêver de mieux comme création artistique. Il n’existe que le temps que l’on passe à la réaliser. Il est éphémère dans son existence propre et durable dans le souvenir qu’il laisse. Et puis surtout, plus que toute autre œuvre d’art, il est une véritable communion avec celui à qui il est destiné. La communication entre les deux êtres y emprunte toutes les voies possibles : le regard, le parfum, les caresses, les mots doux, les baisers. Quel artiste peut prétendre avoir réuni tous les sens en une seule réalisation ?
— Pour ma part, tu as parfaitement raison… Mais voilà, je t’ai tout raconté de mon aventure avec Hélène. Tu connais aussi la fin, malheureusement. Ah ! si je savais ce qui se passe dans sa tête.
— Peut-être s’est-elle mise brutalement en colère en entendant le plaisir que tu ressentais avec quelqu’un d’autre qu’elle. Mais, il se peut qu’elle regrette sa précipitation maintenant.
— Oui, mais j’ai manqué à ma parole, je suis impardonnable. Elle a raison de m’en vouloir. Si je l’appelle, elle ne voudra pas me parler, et je ne pourrai pas l’en blâmer. Tu sais, Yoann, je ne veux pas que notre bonheur qui naît détruise l’autre.
— Mais moi non plus, je ne souhaitais pas ce qui est arrivé. Vois-tu, je pense que le mieux est d’attendre quelques jours que la colère retombe. Si ça se trouve, ce sera suffisant.

Les deux amants ...

... discutent encore un bon moment. Yoann réussit à convaincre Stéphanie de s’endormir calmement. Fatiguée par tant d’émotion, elle ne tarde pas à céder au sommeil et son amant l’accompagne bientôt.

Quand Yoann se réveille le lendemain matin, Stéphanie est près de lui. La combinette rouge traîne sur une chaise. La jeune femme a mis pendant la nuit, sans que Yoann s’en aperçoive, un boxer et un caraco de satin beige.

— Quelle surprise ! Tu changes d’armes de séduction pendant la nuit maintenant. Qu’est-ce que cela signifie ?

La réponse ne vient pas de la bouche de Stéphanie. Elle s’allonge sans mot dire sur son amant et l’embrasse tendrement. Le désir gonfle le pénis de Yoann. Il aime le contact avec le satin. Il glisse ses mains sur les hanches de la jeune femme et repousse la culotte. Stéphanie achève de la retirer, pendant que Yoann enlève le caraco, le pose sur son visage pour en savourer le parfum. Son amante le lui arrache gentiment des mains.

— Fais-moi l’amour plutôt !

Elle a placé ses jambes de part et d’autre du corps de Yoann. Son sexe cherche la verge puissante qui va le conquérir… Mais il demeure une fois encore obstinément clos. Stéphanie se lève brusquement et court dans la salle de bain, qu’elle ferme violemment à clé.

Yoann reste allongé. Il a tiré le drap sur lui, cachant son sexe qui revient doucement au repos, le désir violent qui l’avait animé n’ayant pas été satisfait. Au terme d’un long moment, Stéphanie ressort de sa cachette. Elle s’habille ...