1. Frasques à Deauville


    Datte: 02/09/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... regarder ma main entre en elle, elle mordait sa lèvre inférieure. Elle agrippait toujours le bois du lit.
    
    Une fois le haut des métacarpes entrés, le reste de la main a mieux coulé (si vous me passer l’expression !). C’est entré jusqu’au scaphoïde (o continue nos révisions d’anatomie), puis jusqu’au poignet. Constance avait accompagné le mouvement avec un long, profond et rauque « huùmmmmphhhhannnnnnahhhhh », accompagné d’une respiration saccadée. Son regard était toujours posé sur ma main, qui maintenant était entièrement en elle.
    
    - Essayez de bouger un peu, pour vois, me souffla-t-elle
    
    J’ai retiré de quelques centimètres ma main puis je l’ai à nouveau repoussé.
    
    - Ahhhhhahhhhahh ah ah aaaaahhh
    
    Toujours dans l’incertitude de savoir si je lui faisais mal ou si je lui faisais du bien, ce cri m’a rassurée. Il y avait surement un peu des deux, mais apparemment elle prenait son pied.
    
    Je coulissais, maintenant ma main de manière plus fluide, la ressortant un peu plus que tout à l’heure à chaque mouvement, avant de l’entrer à nouveau. C’était impressionnant au début, mais je m’habituais. Elle aussi apparemment.
    
    Constance, toujours agrippée au lit avait maintenant les yeux fermés et la bouche ouverte. Elle respirait de plus en plus fort, allait-elle jouir quand même, malgré la douleur que j’imaginais ?
    
    De mon côté, je regrettais presque d’avoir la main gantée. J’aurais voulu connaitre la sensation que ça pouvait faire sur ma peau nue entièrement dans son ...
    ... sexe.
    
    Et l’orgasme arriva. Es cris furent étouffés par l’oreiller qu’elle mordait maintenant. Son bassin se souleva du lit, avant qu’elle ne se relâche et retombe sur la couette.
    
    J’ai retiré ma main, lui tirant un dernier gémissement.
    
    Constance est restée ainsi une trentaine de secondes, les yeux fermée, la tête retombée sur le côté, les mains toujours agrippées au lit et les jambes écartée. J’étais un peu anxieuse « elle me fait un malaise là, ou quoi ? ».
    
    Puis elle a ouvert les yeux, a lâché le lit, s’est relevée et a pris ma main dans la sienne. Elle l’a portée à sa bouche et s’est mise à lécher le cuir du gant. Elle a sucé chaque doigt, léché à nouveau la paume.
    
    Enfin, elle m’a lâché la main, elle semblait enfin repue.
    
    Je me suis allongée sur la couette, après avoir ôté le manteau et les gants avec lesquels j’avais particulièrement chaud.
    
    Ma main caressait doucement le haut d’une des cuissardes. Je me sentais particulièrement bien, détendue, repue aussi, Constance était allongée près de moi :
    
    - Vous m’avez droguée Constance !
    
    - Oui et non. Je m’en excuse, je vous dois une explication …
    
    - Allez-y, répliquais-je en prenait un ton un peu sec, qui ne correspondait pas vraiment à mon état d’esprit, toujours aussi serein. Mais il fallait que je la pousse un peu dans ses retranchements
    
    - Voyez-vous, dès que je vous ai vu à la salle des ventes, j’ai eu envie de vous et de réaliser certains de mes fantasmes avec vous. Il y a eu les gants, bien sûr, ...