1. Frasques à Deauville


    Datte: 02/09/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    Cette histoire est le second volet sur le fétichisme. Après « Trouver chaussure à son pied » et la rencontre pour notre héroïne Laetitia Marsac avec une fétichiste des pieds et des chaussures, voilà à nouveau Laetitia dans ses aventures.
    
    Le fétichisme ? Qu’est-ce que c’est au juste ? Alors, le sujet est vaste. On peut dire, sans se tromper que c’est une excitation sexuelle (parce qu’on parle de fétichisme sexuel pour le coup) causée par le contact physique ou visuel avec une partie du corps, une situation, un objet.
    
    Les plus courants sont liés à des partie du corps (le fétichisme des pieds, exploré dans le précédant épisode, mais aussi des fesses, des jambes par exemple), des accessoires (les vêtements, les dessous, les chaussures), des matières (cuir, latex, lycra, soie …), des fluides corporels et odeurs corporelles. On citera enfin l’anatomie (les rondes, les petites, les femmes mures chez les jeunes etc. …).
    
    Le fétichisme fait appel aux sens, enfin à certains de nos sens : la vue, le toucher, l’odorat principalement, le goût et l’ouïe plus rarement.
    
    Le fétichisme est-il une perversion ? Bah, le sexe n’en est pas une, le fétichisme faisant pleinement partie intégrante du sexe, pourquoi en serait-il une ? Quand le fétichisme n’est pas maladif, quand on peut prendre du plaisir en dehors du fétichisme, pourquoi serait-ce une perversion ?
    
    Sommes-nous toutes et tous fétichistes ? Euh, oui surement … Mais il parait que c’est plus rependu dans le gente masculine. ...
    ... Moi, oui, je suis fétichiste, c’est sûr !
    
    On a tous une âme de collectionneur par exemple, les femmes, c’est souvent les chaussures. Y-a-t-il une dimension sexuelle derrière ça ? A méditer !
    
    Mais place à Laetitia Marsac, qui va vous raconter son histoire :
    
    Nous avions passé deux jours à Deauville. Maelenn devait aller en Angleterre pour raisons professionnelles. D’habitude elle s’y rendait par l’Eurostar. Comme j’avais quelques jours de RTT à épuiser, nous avions réservé un hôtel à Deauville à compter du jeudi et elle devait prendre un avion pour Londres le samedi matin. Deux jours pleins à passer à Deauville, donc.
    
    Je l’avais déposée à l’aéroport de Deauville Saint Gatien, et je m’apprêtais à repartir pour la région parisienne. Le temps n’avait pas été de la partie depuis jeudi. Nous avions eu le droit à deux jours de crachin. Du coup nous étions peu sorties de notre chambre d’’hôtel (si vous voyez ce que je veux dire !). Par contre ce samedi matin, le ciel était limpide. Je m’accordais le temps d’une petite balade sur le front de mer de Deauville, à flâner un peu avant de rentrer, pour profiter des rayons de ce soleil qui nous avait laissées en plan pendant deux jours.
    
    Mon attention fut attirée par une affiche en passant devant la salle des ventes de Deauville :
    
    « Vente de vêtements vintage ».
    
    Ca pouvait être intéressant, je décidais d‘entrer pour voir. Ça n’engageait à rien du tout et puis ça faisait des lustres que je n’étais pas allée dans une salle ...
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