1. La Trinité (3)


    Datte: 31/01/2023, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: lecourtmaltais, Source: Xstory

    ... paraissait presque cruel. Entendre une femme physiquement superbe faire l’amour à un homme qui n’est pas vous pouvait être tolérable, voire peut-être même agréable si on n’est pas du genre envieux. Mais entendre la femme qui est tout ce que vous croyez attendre se donner à un autre... Comment est-ce que je devais me comporter ? Eviter au maximum une proximité si agréable ? Tuer moi-même l’espoir dans l’œuf pour que ça fasse moins mal ? La nécessité de préparer au mieux notre première nuit à l’ancre m’empêcha de trop dériver. Une fois les arcanes des techniques de mouillage révélées à mes deux novices, il était temps de passer à l’action, car nous arrivions à cette fameuse anse.Oban y serait à son aise, aucun autre bateau n’était en vue. Alban œuvra au guindeau tandis que Julie dirigeait le voilier au moteur suivant les indications que je lui donnais.
    
    Si Alban n’était pas un capitaine au long cours, il maîtrisait au moins une dimension essentielle de la vie à bord ; c’était un cambusier et un cuistot hors pair. Les repas peuvent parfois être le sujet d’âpres débats entre les équipiers d’une croisière (comme partout où des humains doivent cohabiter, finalement), mais les discussions que nous avions eues à ce sujet m’avaient convaincues d’accorder une totale confiance au propriétaire d’Oban. Contraste avec Hervé qui remplissait son frigo d’escalopes cordon bleu...
    
    Effectivement, la blanquette de lieu noir, que je finissais avec une voracité alors qu’elle méritait ...
    ... certainement mieux, aurait pu m’être servie dans un restaurant. La cave du bord était manifestement bien pourvue. Alban nous sortit un vin blanc de... je ne sais plus quel coin où ils font super bien le vin blanc. Je n’y connais rien. Celui-là se laissait boire. Par contre, je n’étais pas en mesure de valider le cliché qui court parfois sur les Bretons. Si le flacon importe peu tant qu’on a l’ivresse, dans mon cas un tout petit flacon suffit. Le vin blanc a tendance à m’assommer. Les deux autres ne partageaient apparemment pas cette faiblesse. Julie rayonnait toujours après deux verres alors que mes bâillements et mon air hagard faisaient figure de plaidoyer pour les capitaines de soirée. Je me retirai dans ma cabine sitôt le dessert terminé.
    
    Je me réveillais peu de temps après m’être endormi, au son de ce que mon cerveau engourdi prit d’abord pour le clapotis des vagues contre la coque. Les cris de Julie, qui résonnaient dans l’habitacle, m’indiquèrent qu’il n’en était rien. J’allai sur la pointe des pieds entrouvrir le plus lentement possible la porte de ma cabine. Celle des deux amants était complètement ouverte, laissant voir une tignasse blonde, un dos cambré, des hanches et des fesses en l’air, cramponnées par les mains d’Alban qui pilonnait vigoureusement une Julie en extase, qui semblait vouloir hurler son plaisir au monde entier. Je ne tenais plus en place. Ma main s’était emparée toute seule de mon sexe. Les mouvements de leurs deux corps étaient fascinants. Ce qui ...