1. La Trinité (3)


    Datte: 31/01/2023, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: lecourtmaltais, Source: Xstory

    YANN
    
    Nous avons profité du petit-déjeuner pour réviser nos plans de la journée. J’avais opté avec leur accord pour une traversée de la Trinité à Belle-Île. Je projetais de leur montrer Sauzon le temps d’une escale puis de reprendre la mer pour atteindre un mouillage que je connais au sud de l’île. Compte tenu du vent modéré, ça serait plus que raisonnable pour un premier jour. On se partagea ensuite ce qu’il restait à faire pour partir tranquille : Alban irait faire les courses tandis que j’irai à la laverie, car je n’avais plus grand-chose de propre dans mon sac après la virée avec Hervé. Julie en profiterait pour prendre une douche puis ramener quelques affaires restées dans la voiture d’Alban. A mon retour au ponton, je pensais que ce dernier serait revenu avant moi. Alors que je m’engouffrais dans la descente, mes yeux tombèrent sur une Julie dans le plus simple appareil, sa serviette à la main.
    
    Son adorable fessier rebondi, un dos et des épaules plutôt musclés étaient soudainement offerts à ma contemplation. Elle se retourna en me laissant entrevoir un triangle blond entre ses jambes avant d’enrouler prestement la serviette autour d’elle.
    
    — Oups ! Désolé Yann, je pensais que t’en aurais pour plus longtemps.
    
    — Non, non, c’est à moi d’être désolé. J’aurais dû appeler depuis le cockpit.
    
    — T’inquiète pas, j’en ai vu d’autres... Toi aussi, je suppose, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.
    
    — Ben, en fait... Pas très...
    
    — Relax, je te taquine. Mais je ...
    ... me disais qu’un beau gosse comme toi... Tu dois avoir une femme dans chaque port, non ?
    
    — Non, alors là... Euh... Franchement, j’ai pas l’impression que « beau gosse fasse l’unanimité pour me décrire. Et puis bon, j’ai... Au fait, tu devais pas aller récupérer des affaires dans la voiture ?
    
    — Si ! dit-elle en riant. Mais je dois dire que ça m’angoisse un peu d’y retourner toute seule. Je préférais attendre ton retour ou celui d’Alban.
    
    — Je comprends. On y va maintenant, si tu veux. »
    
    Julie s’était débrouillée pour se rhabiller devant moi sans rien me montrer d’autre que sa culotte et son dos.
    
    En marchant sur le ponton, nous sommes revenus sur le sujet de ma vie amoureuse. J’essayais de lui expliquer où j’en étais, c’est-à-dire nulle part. Du fait d’une timidité qui avait toujours été là et de la carapace qui s’était formée par-dessus après la disparition de mon père. Elle me prit par la main.
    
    — J’ai tout de suite eu une boule dans la gorge quand tu en as parlé, hier soir. Tu as dû le remarquer.
    
    — Oui...
    
    — Moi, c’est ma mère qui est morte d’un cancer quand j’avais quatorze ans. Et alors, sa main dans la mienne, elle évoquait par fragments le calvaire de cette adolescence endeuillée qui ressemblait sous bien des aspects à la mienne. J’avais perdu mon père soudainement, mais elle avait dû assister à la dégradation de la santé de sa mère jusqu’à la fin inexorable... Ce qu’il y avait d’admirable chez elle m’en était comme souligné. Son courage hier soir face ...
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