1. Hot thérapie (1)


    Datte: 29/01/2023, Catégories: Gay Auteur: Petite Chérie, Source: Xstory

    ... prononcés. Mes doigts caressent ses cuisses, ses poils longs et fins, remontent le long de ses hanches... pour atteindre cette ligne entre le nombril et la touffe au-dessus de sa queue. Que c’est bon !
    
    Un ballet de douceur, un quatuor de mains qui se croisent, se décroisent, de regards flous qui se retiennent et se quittent pour rejoindre chacun son intimité.
    
    Il est endurant le bougre, j’ai la mâchoire qui fatigue entre léchages, aspirations, sucions. Ses mains glissent vers moi, massent ma poitrine, me titillent gentiment, mais efficacement.
    
    Maintenant, c’est moi qui gémis, me tortille sous ses caresses. Je me liquéfie sur place, tellement c’est intense.
    
    Reprendre le contrôle ou laisser faire. Dur dilemme.
    
    Plus de notion de temps, d’endroit, d’espace, un nuage en instance de flottaison entre irréalité et rêve. J’oublie tout, je ne suis que sensations, pulsions dans mon kif de hot thérapie. Frissons, frémissements, contractions, mon corps, son corps ondulent à l’unisson.
    
    Les mouvements se font plus rapides, plus intenses, plus profonds. L’échéance sans retenue menace, arrive. C’est l’explosion.
    
    Waahouuuu !!!
    
    Je n’ai pu me retirer à temps, l’aurais-je voulu d’ailleurs ? 4-5 giclées atteignent ma glotte, je déglutis, avale le tout. Mon corps n’est que frissons, j’ai les poils en érection pendant que mon partenaire faiblit.
    
    Je continue à le solliciter doucement comme pour calmer ou remercier ce sexe impétueux qui m’arrosait.
    
    Je me relève... ...
    ... groggy.
    
    ** Je me lève
    
    Et je te bouscule
    
    Tu ne te réveilles pas
    
    Comme d’habitude...**
    
    Et comme d’habitude, je vais prendre la fuite.
    
    Sans un regard, sans regret, mais à l’intérieur, tout s’effondre. Mes codes, mes valeurs, mon éducation, mes croyances familiales, j’ai voulu tout bousculer ce soir, passer outre mes barrières. Vite, voiture, refuge, partir, partir...
    
    Je rejoins ma voiture, sur le parking de cette aire d’autoroute si particulière.
    
    Bip d’ouverture et au moment d’ouvrir la portière pour m’engouffrer, deux mains surgissent derrière moi, deux bras de chaque côté, sans me toucher, se posent pour refermer cette portière fermement. Je sens la chaleur de son corps derrière moi.
    
    Dans la nuit faiblement éclairée par un lampadaire, à travers la vitre, j’aperçois son reflet, il est là, LUI.
    
    Un regard goguenard, mais doux presque tendre qui pénètre le fond de mon âme comme pour lire en moi.
    
    Mon menton, ma tête s’abaissent sur mon cou, retenir mes larmes, les larmes de mon arc-en-ciel.
    
    — J’aimerais que l’on se revoie, dit-il à mon oreille.
    
    Son souffle dans mon cou, je frissonne... Je me tais, j’attends, je me retiens à la voiture de peur de glisser par terre... Je ne gère plus mes émotions, un trop plein, je tremble.
    
    — Ce n’est pas courant qu’une femme vienne dans ce genre d’endroit réservé au sexe entre hommes, enchaîne-t-il. Sa voix grave et profonde m’envoûte. Que répondre à ça ?
    
    Ah oui, je ne vous l’ai pas dit, en fait je suis une ...