1. Hot thérapie (1)


    Datte: 29/01/2023, Catégories: Gay Auteur: Petite Chérie, Source: Xstory

    HOT THERAPIE
    
    Auteur :Petite Chérie
    
    Ma hot thérapie est le résultat de l’exorcisme de mon passé, de mes démons, de mes larmes de l’arc-en-ciel. Thérapie cérébrale avant tout, de mot en mot, j’expie mes maux dans la volupté de la langue française, j’explore.
    
    Le pouvoir des mots, le choc...
    
    J’espère que chaque lecteur prendra autant de plaisir à lire ce texte que moi j’ai eu à l’écrire.
    
    Elle = femme
    
    Lui = homme
    
    Eux
    
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    Chapitre 1 - L’envie
    
    Que m’arrive-t-il ? Mais qu’est-ce que je fous là ?
    
    Je viens de faire 200 bornes, sous une canicule pas possible en plein mois d’août, sur autoroute. Je ne rappelle même pas le paysage, ni les panneaux, ni les musiques à la radio, ni rien, juste en mode pilotage automatique dans ma tête. Je ne me souviens pas d’avoir fait une pause. Je sais juste où je vais et pourquoi, ce qui en soi est l’essentiel.
    
    Mais tu es complètement débile. Qu’est-ce qui te prend ?
    
    Je suis là, destination atteinte enfin. Il est 23 heures. La voiture garée sur un parking d’une aire d’autoroute du sud-ouest. C’est un lieu connu pour les rendez-vous entre hommes, juste entre hommes curieux, des gays, des bis.
    
    J’observe le va-et-vient des véhicules, voitures ou camions, qui se garent, repartent (ou pas). Le flot de circulation se ralentit, mais pas l’activité sur le parking. Des silhouettes se glissent furtivement entre certains emplacements, tels des papillons, disparaissent, reviennent dans le silence d’une nuit ...
    ... d’été.
    
    En jeans, tee-shirt et baskets basses, je sors de ma voiture que je ferme d’un bip, je me dirige vers les toilettes m’attendant à... quoi, d’ailleurs ?
    
    Qu’est-ce qu’il a pu se passer dans ma tête ? Il est encore temps de faire demi-tour... NON !
    
    Je regarde autour de moi. Personne ou du moins personne ne me remarque, je peux y aller. Je me dirige, d’un pas que je veux ferme, déterminé vers les toilettes de l’aire de repos. J’entre, une légère odeur un peu âcre me chatouille les narines. Les toilettes toutefois ont l’air propres. J’avance. Des bruits étouffés me parviennent comme... des gémissements. Des bruits qui s’étouffent, qui se diffusent dans la nuit, sous un éclairage incertain et diffus. C’est bien l’endroit.
    
    Je ne suis pas solitaire. J’écarquille les yeux.
    
    Des ombres de dos, des hommes s’agitent, bougent, non, glissent plutôt dans un mouvement ondulatoire, des "mhums", des "gloupps" ou «sluurps », un concert de gémissements, halètements... Un homme au milieu, à genoux, torse nu. Je découvre une ronde masculine autour de lui, qui se déplace telle une vague dans des mouvements de va-et-vient de leur main sur leur sexe ou de leur bassin. La danse de la sarbacane.
    
    La boule au ventre (je suis un peu timide quand même), j’avance doucement.
    
    Ces hommes se masturbent, se branlent individuellement, parfois l’un l’autre de concert autour de cet homme au milieu. Il taille une pipe à son voisin tandis qu’il s’astique de plus en plus vite. Celui du milieu est ...
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