1. Le mas


    Datte: 28/01/2023, Catégories: f, fh, médical, religion, poilu(e)s, campagne, Masturbation caresses, pénétratio, fdanus, init, nostalgie, Humour voisins, Auteur: radagast, Source: Revebebe

    ... jours, jusqu’au 24 décembre. Je vais fêter Noël toute seule, avec mon chat et mon chien. Puis après la nouvelle année, je vendrai et partirai loin, très loin.
    
    Le jour du réveillon, vers 14 heures, mon chien aboie et j’entends du boucan dans la cour. Je me cache, je ne veux voir personne. Des hommes s’engueulent sur la terrasse.
    
    — Pousse, merde !
    — Mets-y du tien, tire de ton côté, je ne vais pas faire tout le boulot.
    — Ouvre Adèle, c’est nous !
    — Qui çanous ?
    
    Intriguée, j’ouvre la porte et tombe nez à nez avec Jean-Baptiste et Marcellin, ils traînent un énorme sapin derrière eux.
    
    — Tu ne pensais pas qu’on allait t’abandonner ce soir tout de même. Nous allons passer Noël avec toi. Le Nouvel An se fêtera chez moi.
    — Ferme pas, on va chercher la bouffe et le carburant.
    — Tu ne célèbres pas la messe de minuit ?
    — Si ! Demain à 15 heures ! Tout fout le camp.
    
    J’installe le sapin et la crèche pendant qu’ils préparent le repas. Je suis persona non grata dans ma propre cuisine.
    
    — Alain, que lui est-il arrivé ?
    — Le nez cassé, trois dents aussi, plus les joyeuses en marmelade, et surtout la plus douloureuse blessure, donnée par toi.
    — Moi, je n’ai rien fait !
    — Si, tu as fait une bosse à son orgueil, tu as rejeté ses avances.
    — Ch’en remettra has, tente d’articuler le curé en avalant une énorme bouchée de foie gras.
    
    Nous buvons, rions comme au bon vieux temps. La fine équipe est réunie. Vers minuit, Marcellin nous annonce son intention de rentrer chez ...
    ... lui.
    
    — Pas question, j’ai préparé les chambres d’amis pendant que vous faisiez la cuisine, vous dormez ici, surtout toi, Marcellin. Pas envie d’aller à ton enterrement entre Noël et le Nouvel An.
    — Hip’s, ouai, je ne pourrai même pas célébrer mes propres funérailles.
    
    Nous partons d’un immense fou rire. Le curé s’éclipse. Je me retrouve dans les bras de Jean-Baptiste, nous ne rions plus. Il se penche sur moi. Punaise que ses lèvres sont douces, il embrasse toujours aussi bien.
    
    J’aperçois Marcellin, qui du haut de l’escalier nous bénit.
    
    — Je ne sais pas si tu te souviens, mais tu es la première fille que j’ai embrassée.
    — Je ne pense qu’à ça depuis que je suis ici.
    
    Jean-Baptiste me soulève et m’emporte sans peine. La pleine lune éclaire la chambre d’une douce lumière argentée. Il me déshabille tout en m’embrassant. Je viens de rajeunir plusieurs décennies. Que c’est bon de se laisser aller ! Il reprend le baiser abandonné il y a plus de trente ans.
    
    Ce Nounours est vraiment une grosse peluche, toute de douceur. Ses paluches larges comme des pelles à pizzas peuvent assommer un homme – je l’ai vu à l’œuvre il y a peu – et pourtant elles me caressent comme si j’étais un bibelot de porcelaine.
    
    Ses lèvres viennent chercher mes mamelons, les agacent, les mordillent, j’en ai la chair de poule. Il me fait tellement tourner la tête que je ne sens même pas ma jupe tomber sur mes chevilles. Ses doigts se glissent sous l’élastique de ma sage culotte, il m’embrasse, sa ...