J'ai trouvé l'eau si claire... (1)
Datte: 27/01/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: bisensuel, Source: Xstory
... définitivement lorsque la sonnette retentit soudain. Surprise, presque désemparée, Sylvie hésite, puis va ouvrir et revient au salon, flanquée d’un type qui a tout du pilier de bistrot, et qui lui lance, dans le couloir un « dis donc t’es drôlement bien habillée ce soir », avant de se figer net en découvrant ma présence sur le canapé. Le type visiblement gêné, articule un « ha, je crois que je dérange qui flotte un instant dans le vide créé par la lourde absence de réponse de son amie, elle aussi très embarrassée. Elle donne l’impression de se retrouver toute nue devant son pote. Celui-ci avale prestement un whisky et s’éclipse aussi rapidement que sa notion de la politesse le lui permet. Sylvie semble consternée. Nul doute que dans les minutes qui vont suivre, tout le bistrot du coin sera informé de son plan cul.
Soudain très conscients de la tournure pitoyable que prend la soirée, nous nous regardons (enfin je suppose que c’est moi qu’elle regarde, vu que nous sommes seuls désormais) et nous éclatons de rire.
Je l’enlace alors comme je peux (mes bras ne font pas le tour de ses épaules), et l’embrasse chastement sur la bouche, puis lui caresse légèrement le visage.
— Je crois que je vais me mettre à l’aise, me lance-t-elle brusquement avant de disparaître dans les tréfonds de son logement. Lorsqu’elle refait surface, elle est vêtue d’un peignoir rose pâle et d’un tee-shirt blanc. Les escarpins ont fait place à une paire de charentaises fuchsia.
La charge ...
... érotique a totalement disparu, elle me propose qu’on dîne tout de même, elle a préparé un gratin - pour s’apercevoir qu’elle a oublié d’allumer le four... on en a pour une heure avant de pouvoir passer à table.
Peu importe, elle ouvre une bouteille de rouge, roule un pétard, que nous partageons.
La conversation s’anime naturellement.
Nous voici vautrés dans le canapé comme deux vieux potes, elle semble s’être installée comme elle en a l’habitude, à moitié allongée, ce qui ne me laisse pas beaucoup de place et m’amuse assez. En bonne célibataire, elle ne change pas ses habitudes pour moi. Elle a passé ses jambes par-dessus les miennes, s’évertue à refermer un peignoir qui a tendance à s’échancrer sur ses larges cuisses. Je me laisse basculer sur le côté, ma tête reposant sur son flanc, la vue bouchée par son imposante poitrine. Le silence enveloppe ce câlin. Nos corps se pressent un peu plus l’un contre l’autre, quasi imperceptiblement. Sa bruyante respiration de fumeuse s’altère soudain. Un subtil effluve de phéromones sans équivoque frappe mes narines. La chair molle d’une cuisse appuie doucement sur mon entrejambe. Je bande. La cuisse flatte lentement mon érection. Je ne vois rien que la masse de ses seins, et la bouteille de pif à moitié vide sur la table basse qui me fait face.
Je me redresse un peu, tente de croiser son regard (regarder juste au-dessus du nez pour donner l’illusion). Elle souffle... « ne me regarde pas comme ça... ». Je me dégage, entreprends ...