1. Les enfants du Bon Dieu (4)


    Datte: 23/01/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... j’y pourvoirai… et y veillerai également.
    
    — Merci
    
    — Bien je te laisse… tu fais comme tu veux, il te reste encore quelques minutes…
    
    — D’accord.
    
    Sa bouille aux yeux pétillants d’envie disparait de ma vue et je tremble. Autant de trouille que d’excitation, je dois le dire. Comment cette conversation peut-elle avoir eu lieu ? Je ne me reconnais plus dans cette femme affalée sur un divan qui n’est pas le sien. Pas plus que dans celle qui comme une droguée fait coulisser sur ses jambes, le triangle de chiffon qu’elle a passé avec tant de précautions. Je veille cependant à ne pas accrocher mes bas.
    
    Machinalement, cette boule de cotonnade que mes doigts roulent pour la jeter dans mon sac, je la porte à mes narines. Elle sent le parfum, avec une sorte de relent un peu plus musqué. Puis il y a cette tache sombre qui se découpe bien dans la lumière naturelle du jour. Une auréole plus qu’humide qui se voit et c’est bien celle-là qui laisse échapper une forte odeur de sexe. Je sais que je suis toute mouillée, et le fait de sentir ces effluves de cul n’arrange pas vraiment les choses.
    
    Dans la salle des types, les conversations se font plus discrètes. Je ne comprends plus de quoi ils parlent. Mais c’est surement voulu, des consignes d’hommes que je n’ai pas à connaitre. Sans doute échafaudent-ils un plan, pour conquérir la reine ? Je ne vais pas m’envoler et la seule issue est cette porte communiquant avec la salle à manger. Il y a bien une fenêtre également, mais je ...
    ... ne sais pas sur quoi elle donne… et puis sans vouloir mentir, je n’ai pas envie de disparaitre.
    
    Mais par contre, je m’aperçois qu’il est incroyablement difficile de savoir à l’avance ce qui va se passer. Ça m’angoisse terriblement de me dire que plusieurs types sont dans la pièce d’à côté et seuls mes fesses, mon cul les intéressent. Et malgré le fait que ma culotte se soit évaporée, je suis crispée rien que de les entendre remuer leurs sièges. Viennent-ils de se lever pour venir me rejoindre ? La peur n’a jamais éloigné aucun danger.
    
    Mais comment réagir, alors que c’est pourtant de ma propre volonté que je suis ici ? Remonter le bas de sa jupe dans sa tête c’est si facile… plus facile qu’à faire en vrai et c’est cependant ce qu’attend ce vieux type. Je l’entends qui parle sans trop saisir le sens de ses propos. Mais il me semble qu’il s’adresse au groupe et le mot « capote » parvient jusqu’à mon cerveau. Bon ; cette fois je ne peux plus reculer… que m’a-t-il dit ?
    
    Ah oui ! Je peux tout refuser jusqu’à l’ultime seconde ! Là encore je fais du yoyo entre filer en courant et assumer ce que j’ai décidé. De toute manière, mes tergiversations m’ont amenées au bord du gouffre. Les pas se rapprochent du salon. Ils sont déjà pratiquement là. Mon cœur bat à tout rompre, et la lumière crue de la salle à manger vient de s’éteindre, j’en ai la certitude. La porte… elle va s’ouvrir sur lequel en premier ? Je ne veux rien savoir, et c’est pour ce motif uniquement que je ferme les ...
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