Une autre vie commence. (12)
Datte: 22/01/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... macho mondain, mais c’est un brave homme. Il est aux petits soins pour sa femme.
Tout en parlant, il observait les réactions sur le visage de la jeune femme. Il se rendit compte que même si elle avait envie de l’interrompre, elle le laissa aller jusqu’au bout de ses phrases. Josiane finit toutefois par se détendre et sourire. Elle était revenue s’asseoir sur ses jambes, après lui avoir pris le cou, elle lui déposa un baiser sur la bouche.
— Excuse-moi d’avoir réagi aussi vivement pour une broutille. Je dois être un peu fatiguée, à moins que ce ne soit les nausées, je ne sais pas. Ceci dit, je ne suis pas une... suffragette ou une féministe. Cela ne me ressemble pas, nous avons tous un rôle à jouer. Il n’y a pas de raison qu’un individu puisse en supplanter un autre. L’homme a un petit oiseau et la femme un nid d’amour, ils sont complémentaires.
Charles lui prit la tête pour lui donner un baiser langoureux, la petite brouille venait de se terminer. Pendant quelques minutes, les langues luttèrent l’une contre l’autre.
— Je suis ravi de retrouver ma petite femme adorée. Tu sais bien que tout ce que tu ressens est important pour moi. Je suis désolé que ces mots aient pu te contrarier, je ferais attention à l’avenir. À ce propos, si ta grossesse est difficile, peut-être que tu devrais...
— Chut ! Je vais bien ! Non ! Il ne faut pas que tu te retiennes de parler. Je ne suis pas malade, je travaillerais donc aussi longtemps que possible. Eh oui, tu peux me toucher ...
... les fesses quand tu en as envie.
Il ne se fit pas prier pour poser ses mains sur le bas du dos de la jeune femme. Josiane, plaquée contre lui, l’embrassant langoureusement. Charles la caressait tout en repensant à ce bref incident, il était pourtant rassuré, il n’y en aurait pas d’autres. Il se souvint qu’il avait une tâche à accomplir avant que la journée ne se termine. Au moment où il allait la repousser gentiment, Josiane le libéra de son étreinte amoureuse.
— Hou la la ! Mon directeur va m’enguirlander, il faut que je fasse la note annonçant mon mariage avec l’amour de ma vie. Vite ! Vite !
— Ha ha ha ! Tu es une sacrée coquine ! Je vais devoir rester assis pendant quelques minutes. Il y a une bosse inconvenante que je ne dois pas montrer.
Charles la regarda sortir de la pièce en riant, il était heureux de la sentir contente. En la voyant bouger, il se dit qu’elle était vraiment une jolie fille. Il essayait de l’imaginer avec des formes plus plantureuses.
— Hé ! Je sens tes yeux, ils me piquent les fesses.
— Ha !... Heu !... C’est que j’essayais de t’imaginer un peu plus ronde.
— Cochon ! Tu voudrais que je sois plus grasse.
C’était la première fois qu’il échangeait de la sorte. Josiane était de retour dans son bureau et il l’imaginait assise face au clavier de l’ordinateur. Ils étaient maintenant séparés par la cloison en verre dépoli et échangeaient à voix haute.
— Plus grasse ? Non pas du tout ! J’essayais simplement d’imaginer ton ventre plus ...