1. Une autre vie commence. (12)


    Datte: 22/01/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... bureau et vint s’asseoir sur les jambes de son futur mari. Charles essaya de lui présenter un visage neutre et fermé, la jeune femme lui mit un bras autour de son cou et de sa main libre, lui pinça la joue pour l’inviter à parler. En riant, il lui déposa un baiser sur la bouche.
    
    — D’accord mon petit cœur, je me rends. Je ne sais pas si cela va entrer dans le quota, mais nous avons deux invités supplémentaires.
    
    — Idiot ! Tu sais bien que tu peux inviter autant de personnes que tu le désires. De toute manière, je le savais, il ne pouvait en être autrement. J’aime bien Samuel, je n’en dirais pas autant de Jules. Celui-là, il me fait froid dans le dos. Quand j’ai rencontré cet homme, j’ai eu le sentiment d’être en face d’un être visqueux, brrr !
    
    — Merci, ma petite chérie, arrête de frotter tes fesses comme ça.
    
    — Bien quoi, j’en ai le droit, j’aime bien sentir ton petit oiseau.
    
    — Hum ! Bon, admettons, je t’assure que, oui...
    
    — Oh ! Ça va ! J’arrête, mais fais en sorte que le vieux chnoque ne vienne pas, il gâcherait l’ambiance.
    
    — Ma petite puce, je te rassure, Jules sera à New York pendant la quinzaine, englobant cette période. Pour finir sur une note plaisante, Samuel m’a félicité, il trouve que j’ai bon goût et que tu es jolie. Il a ajouté qu’avoir une jeune et belle épouse ne pouvait qu’être un plus. Et si nous faisions cette note afin de pouvoir la diffuser.
    
    Tout en parlant, Charles caressa les fesses de la jeune femme pour l’inciter à se lever. Un ...
    ... geste qu’il pensait anodin, mais qui pourtant généra une réaction inattendue.
    
    — Dis donc toi ! Je ne suis pas un objet que l’on exhibe.
    
    Charles resta quelques secondes la bouche ouverte. Sur l’instant, il ne sut que répondre, il se demanda ce qui avait pu provoquer cette réaction épidermique qui ne correspondait pas au caractère de Josiane. En repensant à la phrase qu’il venait de rapporter à sa chérie, il se rendit compte que ces mots venaient de la blesser. Elle avait un petit côté féministe qui jusque-là lui avait échappé. Ce constat le fit éclater de rire. En l’entendant s’esclaffer de la sorte, la jeune femme fit demi-tour et se campa face à lui, les mains sur les hanches. De la voir ainsi, l’air renfrogné et le toisant ne fit qu’augmenter son hilarité. Il rit jusqu’à en perdre le souffle. En le voyant tousser et haleter, elle se précipita, inquiète.
    
    — Ça va ? Respire, là tu m’as fait peur. Méchant que tu es !
    
    Charles resta quelque secondes sans répondre afin de pouvoir retrouver une respiration normale. En la regardant, même si le visage était sérieux, le courroux avait disparu des yeux noisette.
    
    — Ouf ! J’ai tellement ri que j’en ai perdu le souffle, j’ai eu l’impression que j’allais tomber dans les pommes. Tout ça pour quelques mots que je t’ai répétés. Cela me semble un peu idiot tout de même. Jusqu’à présent, nous n’avions pas échangé la moindre parole désagréable. Je ne savais pas suffragette ou féministes comme tu voudras. Je reconnais que Samuel est un ...
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