Déception et confidences
Datte: 31/08/2018,
Catégories:
fh,
hotel,
69,
pénétratio,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
... Katie écoute sans mot dire le flot de paroles ininterrompues. Après un court silence, elle prend la parole :
— Il semble effectivement que vous viviez dans une période-charnière de votre vie : votre mari vous délaisse, vous approchez des 40 ans ; toujours difficile pour une femme. Vous êtes en pleine plénitude de vos moyens ; avec la maternité, vous vous êtes épanouie, et maintenant que vos enfants grandissent vous voulez plus de plaisirs que votre mari, apparemment, n’est pas disposé à vous offrir. Alors la césure avec votre mari s’est déclenché sur une broutille, mais couvait depuis longtemps. Maintenant, vous êtes dans une sorte de « no man’s land » psychologique. Vous êtes complètement déboussolée : d’un côté il y a la femme mariée responsable et respectueuse, et de l’autre celle qui a envie de vivre décalée par rapport à la route que notre éducation judéo-chrétienne nous a inculquée depuis notre jeunesse. Vous êtes belle et très désirable – vous avez pu le remarquer auCarpe Diem –, mais sauter le pas n’est pas chose facile. Une multitude de femmes dans votre situation renoncent à leurs pulsions et se remettent dans ce que l’on pourrait appeler « le droit chemin ». Je me suis retrouvée un peu dans votre situation, plus jeune, quand mon mari est mort.
— Ah bon, Georges n’est pas votre premier mari ?
— Oui. Mais à la différence que mon premier mari, le père de mes deux enfants, était quelqu’un de bien. Certes, comme je vous l’ai dit tout à l’heure concernant ...
... l’étroitesse de notre monde, je n’aimais pas Albert quand nous nous sommes mariés. Nous nous connaissions depuis tout petits, et ce que vous appeliez des « boums », nous nous appelions cela des « rallyes ». Mais même si nous avions des cols Claudine et les garçons des mocassins à glands, cela ne nous empêchait pas ne nous faire peloter, voire plus pour certaines. J’ai appris avec le temps à l’aimer, et notre union a été très agréable. Il a toujours été prévenant, et je me suis retrouvée bien perdue à sa mort.
— Et comment avez-vous rencontré Georges ?
Les yeux de Katie brillent soudainement ; elle reste un instant suspendue dans un songe profond.
— C’était dans un conseil d’administration, deux après la mort d’Albert. Il venait pour un compte rendu sur l’activité de sa branche dans le groupe où j’étais administratrice. À cet instant, je n’ai pas compris ce qui s’est passé ; nos yeux se sont croisés, et ils ne se sont pratiquement plus quittés de toute la réunion. Mes jambes tremblaient, et des papillons tournaient dans mon ventre. Un véritable coup de foudre ; je n’arrivais pas à le croire. Et pendant tout le cocktail qui a suivi le conseil, nous avons essayé de nous éviter, conscients tous les deux de l’émoi qui nous submergeait ; nous ne voulions pas le dévoiler au reste des participants de l’assemblée. C’est en partant que, le cœur battant, j’ai glissé subrepticement mes coordonnées et mon numéro de chambre d’hôtel.
Marie est suspendue aux lèvres de son hôtesse
— Et ...