1. Mon bel ostéopathe


    Datte: 03/01/2023, Catégories: fh, hplusag, asie, médical, cérébral, Oral Auteur: Antoine75010, Source: Revebebe

    ... (même si ça m’arrive pas non plus tous les quatre matins) c’est très rare que je le voie fuir ! Mais mon ostéopathe s’écarta vivement, se redressant et se permettant même (grande première pour moi) de me réprimander ! Un « voyons ! » légèrement scandalisé, mais encore très doux… et son intonation dans son invective me faisait fondre encore plus parce que j’entendais dans son refus non pas une quelconque pudibonderie ou une morale offusquée, mais l’expression d’une raison ou d’une pleine et belle maîtrise que cet homme avait sur sa vie et sur ce qui s’y jouait… Bref ! on aura compris que j’étais complètement sous son charme et que je ne suis pas vraiment objective quand je parle de ses qualités – n’empêche que, même dans sa façon d’être outré, il était sexy, plein de retenue et de distinction…
    
    Mais il me remit à ma place – et je m’excusai immédiatement, bafouillant je ne sais quoi et me remettant, comme si j’étais très honteuse de ce qui venait de m’échapper. Je dis « comme si j’étais honteuse » parce qu’en fait je crois que dans l’instant je sus quelle attitude adopter – au moins pour sauver ma dignité, au mieux pour parvenir à mes fins plus tard : j’ai tout de suite joué la carte de la fille qui avait perdu les pédales à un moment donné, mais qui se reprend et redevient la gentille et très sage fille qu’elle est ordinairement, et qui est donc morte de honte… J’ai eu l’intuition qu’ainsi je sauverais au moins la situation, m’en tirerais à peu près à bon compte par ...
    ... rapport à mon petit démon d’orgueilleuse – et que je remettais de mon côté toutes les chances qu’il pouvait me rester avec ce bel ostéopathe… La séance se termina dans une gêne tangible, mais dont je ne souffris absolument pas, car je la surjouais légèrement, me distanciant complètement de la scène et ne souffrant en rien d’un embarras ou de quoi que ce soit – et c’est lui qui, en fin de séance, me sourit et laissa entendre que tout allait bien.
    
    Les séances suivantes furent du même genre : je fis la fille très sage, visiblement toujours un peu confuse suite à cet incident, un peu empruntée, et me rachetai une dignité auprès de cet homme visiblement droit et juste. Il me faisait toujours un effet dingue, c’était terriblement dur pour moi de ne pas lui sauter dessus (mais ça va : j’avais eu ma dose en matière de « veste » !) et je m’en tenais à mon rôle de jeune fille modèle. Au fil des séances, on discuta de tout, de rien, et un lien sympa naquit entre nous : il allait souvent dans la baie de Quiberon en Bretagne, comme moi, et je lui appris que mon frère avait monté une école de voile là-bas. Je mentionnais mon métier de journaliste aussi, et l’on parla pas mal macrobiotique… bref, le comble de la respectabilité !
    
    Mais quand il me manipulait, quand il se collait à moi pour me faire un ajustement, j’avais d’incroyables bouffées de chaleur. Quand j’étais allongée sur le ventre, je l’imaginais en train de mater mon cul (je sais très bien que c’est l’un de mes atouts, et avec le ...
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