Mon bel ostéopathe
Datte: 03/01/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
asie,
médical,
cérébral,
Oral
Auteur: Antoine75010, Source: Revebebe
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Tout le monde me dit depuis mon plus jeune âge que je suis une orgueilleuse de la pire espèce. J’en conviens tout à fait et l’assume entièrement : je ne peux m’empêcher d’avoir le dernier mot, de tout faire pour parvenir à mes fins lorsque je me suis mis quelque chose en tête et je ne supporte pas d’être mise en échec. Si la chose présente parfois quelques désagréments, je dirais aussi que cela m’a globalement beaucoup servi dans la vie, me donnant une volonté et une combativité à toute épreuve grâce à quoi j’ai pu remporter nombre de défis, tant d’un point de vue professionnel qu’au niveau de ma vie privée et des relations intimes, notamment avec les hommes.
À ce sujet, j’ai vécu récemment une aventure sans doute un peu folle dont je ne sais pas moi-même exactement quoi penser, mais qui fut, quoi qu’il en soit, un moment très intense auquel je repense souvent. Je m’étais fait mal au dos et je n’avais plus d’adresse d’ostéopathe. On m’avait dit du bien d’un praticien qui exerçait dans le huitième arrondissement, j’ai pris rendez-vous sur un coup de tête, sans imaginer un seul instant ce qui allait se jouer. Car le jour du rendez-vous en ouvrant la porte du cabinet, je fus immédiatement saisie par la beauté exceptionnelle de l’homme qui me faisait face.
Fin de la quarantaine, je dirais, moitié Français moitié Chinois, mais la peau un peu brune ou dorée comme un Thaïlandais, svelte, très doux et très serein, des cheveux courts et les traits d’une finesse ...
... folle… il dégageait pour moi quelque chose de divin, une plastique parfaite et un charme fou, une aura qui m’envoûta au premier instant.
La séance se déroula comme dans un rêve : j’étais en petite tenue devant cet homme magnifique, obéissant à ses directives, me faisant manipuler – j’étais dans un état second, indescriptible. En plus, sa voix était très douce (comme tout chez lui), ses gestes très sûrs et ses contacts extrêmement sensuels, quoique très secs et en même temps posés. Vint un moment de manipulation où il se colla à moi. Je tentais de savoir ce qu’il pensait, mais il était impénétrable – les yeux, non pas fuyants, mais assez inexpressifs : sans doute était-il tout simplement concentré. Mais… il devait bien savoir l’effet qu’il faisait aux femmes ! ? pas possible ! Sans aucun doute, il ne le savait que trop, et il avait trouvé la posture à adopter en se tenant coi, mutique et inexpressif – professionnel quoi. Moi, je devais avoir des yeux de merlan frit, des yeux qui puaient le sexe ! ou alors devais-je avoir l’air complètement débile ! en tout cas je flottais dans une sorte d’hypnose qu’aucun homme n’avait jamais suscitée chez moi.
Et à un moment, alors que son visage était à trente centimètres du mien, j’ai craqué, je n’ai pas pu me retenir : j’ai fondu sur lui, venant me couler contre lui afin de capturer sa bouche… Mais contre toute attente il se dégagea ! Je dis contre toute attente parce que je dois avouer que quand je « fonds » sur un homme comme ça ...