LUCILLE (suite 2)
Datte: 02/01/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alain Dex, Source: Hds
... d’une douleur insoutenable. Il était bien éveillé, maintenant, mais la laissait faire…Excitée par cet encouragement muet, elle porta les lèvres sur cette virilité superbement épanouie.
De la bouche sensuellement entrouverte, Lucille agit avec lenteur comme pour torturer son partenaire autant que pour le satisfaire. Son seul geste jusque là, son mari avait posé simplement la main dans les cheveux de sa conquérante amoureuse et continuait de laisser faire…
Elle ouvrit la bouche. Le gland était là, devant elle, rouge écarlate et humide autant d’excitation que d’avoir été amoureusement léché. Elle prit le bout en bouche et l’introduisit entièrement.
Elle détestait pourtant cette caresse. Elle n’y prenait aucun plaisir. En tout cas, aucun plaisir physique direct. C’était un autre besoin, beaucoup plus trouble et beaucoup plus profond, qui la guidait. Celui de s’assurer du plaisir de son partenaire. En fait, elle était mue par le désir ambigu de dispenser le plaisir à deux partenaires : son mari, présent physiquement, et envers qui le devoir de tendresse lui était d’un plaisir tout naturel et, ensuite, son amoureux secret, celui d’hier soir, tout aussi présent, mais seulement en pensée, et pourtant à qui cette caresse, qu’elle ressentait comme honteusement humiliante pour elle, était vraiment destinée…
Souffrant comme si elle avalait sa propre honte, elle engloutit ce prépuce qui lui paraissait énorme. Elle l’accueillit presque jusque dans le fond de la gorge. ...
... Elle commença alors un savant mouvement de va-et-vient.
Pour elle, c’était un supplice. Mais une force invincible lui dictait de s’y soumettre. Il lui semblait que sa soumission totale à cette pratique honteuse allait l’exorciser de ses désirs équivoques. Aussi n’interrompait-elle cet obscène mouvement de pénétration dans la bouche, qui arrachait des râles de plaisir à son partenaire, que pour se livrer à une succion éhontée du mâle.
Comme pour se punir elle-même de ce désir subversif qu’elle ressentait secrètement, mais sincèrement, depuis qu’elle aimait deux hommes en même temps, son inspiration lui dicta de s’offrir encore d’avantage. En conservant le bout du membre de son mari en bouche, elle s’agenouilla entre les jambes de son mari.
Elle savait que derrière elle les grands miroirs de la garde-robe reflétaient maintenant à son mari en vis-à-vis, les détails de son anatomie postérieure. « Son petit cul si mignon, pensa Lucille, excitée ! »
Elle avait encore son string et qui empêchait à peine ou pas du tout une vision vraiment très suggestive. C’était la première fois qu’elle s’exhibait volontairement d’une manière aussi indécente.
Elle lorgna vers son mari et fut satisfaite de constater qu’il « profitait » du spectacle comme elle l’avait prévu. Elle pensa qu’elle devait à son amant imaginaire d’aller encore plus loin. Elle aurait voulu s’écarteler. La pire des indécences lui paraissait encore trop sage. Elle voulait exciter les hommes et se donner à eux. ...