LUCILLE (suite 2)
Datte: 02/01/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alain Dex, Source: Hds
Lucille était rentrée au milieu de la nuit. Sans faire de bruit, elle se déshabillait au pied du lit. Son mari avait cessé de ronfler. L'instinct sans doute l'avait réveillé. Il contempla sa femme. Elle retirait ses sous-vêtements et le faisait très lentement tandis qu’elle passait devant le lit où son mari dormait encore. Elle s’arrêta pour l’observer. Il était nu. La couette recouvrait le bas de son corps. Elle le trouva plus beau encore que d’habitude. Mince, musclé, poilu sur la poitrine. Elle se retourna et alla choisir ses vêtements dans la garde-robe. Elle allait sortir sans bruit de la chambre.
La main déjà posée sur le bouton de porte, elle se ravisa. Elle fit le tour du lit et y grimpa tout doucement, sans faire aucun bruit. Elle regarda dormir son mari encore un instant. Puis, très délicatement, elle retira complètement la couette qu’elle laissa choir sur le sol, découvrant sa nudité intégrale.
Elle le contempla ainsi quelques temps, sans bouger. Elle sentit alors monter en elle une émotion confuse, trouble, prenante de plus en plus.
Une émotion équivoque surtout.
Observant non sans plaisir cet homme ainsi offert à ses regards, elle ne pouvait dire à qui pensait-elle vraiment ! A son mari qui était là, à ses côtés ? Ou à l’Autre, inaccessible aujourd’hui, mais tout aussi terriblement présent et puissamment ancré dans son esprit depuis hier ?
Elle se pencha sur son mari et lui couvrit la poitrine de baisers, d’une épaule à l’autre. Plein de ...
... baisers comme elle savait les donner ! Se réveilla-t-il ? Il semblait continuer à dormir. En tout cas, il demeura yeux fermés. Elle ne s’en soucia pas et continua de lui prodiguer mille et mille de ses tendresses, s’éloignant peu à peu de la poitrine pour confier au ventre ces brûlants témoignages d’amour. Le nombril était là, qui semblait attendre impatiemment son tour. Avec quelle grâce, la bouche en fit minutieusement le tour. Et sans aucune hâte, ce qui accroissait le désir jusqu’à l’insoutenable. Elle gratifia bientôt le nombril de petits coups de langue significatifs.
Son mari devait sans doute sortir peu à peu de son sommeil, car, louchant dans cette direction, elle vit sa masculinité s’éveiller progressivement, se gonfler imperceptiblement. Elle glissa la main entre les cuisses dures et musclées et commença à en caresser l’intérieur. Elle remonta doucement. L’homme gardait toujours les yeux fermés, mais il se réveillait sans doute car il écartait les jambes…
Lucille sourit…Juste devant son visage, la « chose » grandissait et durcissait maintenant à vue d’œil !
C’était la première fois qu’elle provoquait aussi directement son mari, depuis qu’ils se connaissaient ! Ils faisaient pourtant régulièrement l’amour, à vrai dire, presque tous les jours. Mais jusqu’à aujourd’hui, ce fut toujours son mari qui fit les avances. Elle aimait d’ailleurs ses provocations et elle aimait encore plus y succomber.
Cela commençait souvent par un simulacre de lutte où il prenait ...