Inanna - Histoires de Sexe

Inanna

... hauts talons dont les rubans montaient en spirales le long de ses mollets.

— Je suis devenue une amatrice de gang-bang, c’est comme ça, j’aime ça, une fois par année, je me lance. Et je n’ai pas à me justifier. Pas avec toi, je te connais assez.
— Je ne te juge pas Raïssa. Pas du tout. Et tu aimes le SM, avec ces harnais ?
— Certains hommes apprécient que je sois contrainte : ça me va tant qu’ils me détachent après avoir eu du plaisir. Raul est là pour sécuriser le tout…

Elle s’est levée en sautillant et en lançant un joyeux :

— Et voilà !

Puis tandis qu’elle farfouillait de nouveau dans sa valise, on a toqué à la porte. Raul est entré s’excusant à moitié et a dit en direction de Raïssa :

— Faut que je te parle…

Il lui a glissé quelques mots à l’oreille, Raïssa me regardait, les yeux écarquillés. Elle a dit mon nom tranquillement :

— (…) tu, tu, tu as fait tomber MoonWar… ?
— J’ai simplement suivi une piste me menant jusqu’ici…

Raul a écouté ma phrase, a hoché la tête et a conclu en se dirigeant vers la porte de sortie :

— Très bien, ce qui est fait est fait. Merci de les avoir fait tomber. Inanna, on commence à s’impatienter…
— J’arrive de suite.

Raïssa s’est approchée de moi, a apposé en douceur ses mains sur mon torse, sur ma joue, m’a regardé sans dissimulation :

— Merci. Je savais qu’ils étaient sur mes traces, à mes trousses. Je croyais avoir assuré mes arrières.
— Depuis le début de « Mantille », depuis trois ans, j’en ai ...

... abattu sept, je crois… ce dernier ici, une crise cardiaque…
— C’est ce que Raul m’a dit. Et qu’il utiliserait cette « mort » pour mythifier Inanna : elle provoque des fractures du cœur ! a-t-elle pouffé.

Elle m’a laissé pour retourner à sa valise, pour y sortir une très longue écharpe de dentelle blanche dont elle s’est couvert la tête. La mantille couvrait son corps, et on distinguait son harnachement sombre sous le voile :

— C’est drôle que vous ayez appelé l’opération « Mantille ».

Elle en riait, toute joyeuse d’être prête. Moi j’étais toujours nu, ne sachant la suite des choses. Ses yeux sombres étaient lumineux et elle m’a lancé soudainement :

— Alors tu viens ?
— Où ?
— Au deuxième round !
— Un deuxième round ?
— Oui, le premier ce n’était qu’une mise en bouche !
— Mais il y en a combien ?
— Tant que je suis en forme et tant qu’il y a des hommes en forme !

Elle a fait une entrée magistrale sous des onomatopées de satisfaction de la gent masculine qui s’était restaurée pendant qu’Inanna faisait ses ablutions. Elle s’est avancée dans la pièce, a laissé tomber la mantille pour dévoiler son corps en entier, puis est grimpée lascivement sur la large table basse centrale. Axe de l’attention, elle est restée en levrette à se dandiner les fesses un certain temps sur le mobilier, le temps d’observer les mâles du gang-bang se préparer à satisfaire la reine au milieu de tous ces sexes dressés. Puis elle a choisi un des hommes qui avait une approche courtoise et ...