1. Alors, enfin heureuses ?


    Datte: 14/12/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail telnet, amour, caresses, Oral pénétratio, lettre, Humour Auteur: Amarcord, Source: Revebebe

    ... décevante. J’ai pas besoin d’être comparé, validé, mesuré, noté, baisé et approuvé. Juste envie d’être aimé, en vrai. Je crains qu’elle et moi ne soyons trop différents, comme dirait Farah. C’est la vie. Finalement, cette embrouille n’aura pas seulement été rentable, mais utile. Sans rancune, en effet…
    
    ~~oOo~~
    
    Quitte à faire le grand tri, j’ai aussi décidé de mettre un terme à l’expérience. Je me suis connecté sur le générateur de texte aléatoire, et je lui ai dit ma façon de penser.
    
    J’ignore pourquoi il s’est soudain mis à me répondre en capitales, l’enfoiré, comme s’il haussait le ton, voulait m’avertir d’un danger imminent. Je n’invente rien, c’est littéralement ce qu’il m’a répondu*, et il m’a une fois de plus surpris, ce robot, avec ses images venues de je ne sais où, prophétiques ou poétiques. Le tout m’a mis un peu mal à l’aise et m’a fait frissonner. La prescience des derniers mots, alors que s’achève mon histoire, m’a particulièrement étonné. Dingue, ce truc. Vous ne trouvez pas ?
    
    ~~oOo~~
    
    — Tu m’en veux encore ?
    — De moins en moins. Tu fais vraiment de ton mieux pour te faire pardonner.
    
    Qu’est-ce qu’elle est craquante, cette fille.
    
    Elle me ravit les sens et l’âme. Elle me fait fondre. J’adore son ton moqueur, et plus encore ses petits défauts. Comme me l’avait presque annoncé le robot littéraire, ses petits seins ronds ne sont pas parfaitement symétriques. Celui de droite est imperceptiblement ...
    ... plus lourd que l’autre. Ça la complexe, ça me ravit, et je ne gâche pas une occasion de les cajoler ni de lui promettre que moi, l’homme du marketing et de la pub, je n’échangerais jamais ses adorables petits flacons contre un double baril de 95C.
    
    Au rayon des mignons défauts, j’ai découvert qu’elle est aussi susceptible. Le« journaliste à la suce-moi-le-nœud » a eu du mal à passer, en dépit des circonstances. Fort heureusement, elle est aussi follement contradictoire, et je ne vais pas m’en plaindre : elle met depuis lors une conviction insensée à me prouver que l’expression n’a rien de désobligeant.
    
    Je viens d’ailleurs de la freiner, avant qu’elle ne m’essore plus sûrement que les machines de la wasserette.
    
    Elle rit, me chatouille, on se bécote, on se regarde longuement, tous les deux.
    
    Elle se redresse un peu dans le lit, enveloppée dans le drap, saisit sa tablette.
    
    — Qu’est-ce que tu fais, Julie ?
    — Je t’évalue.
    — Oh putain, non, ça ne vas pas recommencer…
    — T’inquiète. Je livre mon avis à propos de ta dernière histoire sur Rêvebébé.
    — Ah bon. Et j’atteins la moyenne ?
    — Pas mis de note, je ne serais pas très objective. Juste un commentaire. Tu veux le voir ?
    
    Alors, vous me connaissez, serviable et consciencieux comme je le suis, je me remets aussitôt à l’ouvrage.
    
    * Tous les extraits attribués ici au générateur de texte aléatoire sont authentiques et ont été reproduits sans la moindre altération. 
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