1. Alors, enfin heureuses ?


    Datte: 14/12/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail telnet, amour, caresses, Oral pénétratio, lettre, Humour Auteur: Amarcord, Source: Revebebe

    ... ni à mes messages. J’ai cru que tu m’en voulais encore. Et puis j’ai appelé ton bureau et ils m’ont dit que tu étais à l’hosto.
    — Rien de grave. Une vilaine chute et quelques blessures d’amour-propre. On s’en remet très bien. Et alors, les Cévennes ?
    — Projet annulé. L’épidémie redouble.
    — C’est pourtant pas dans ce coin-là que tu risques la promiscuité en octobre.
    — Peut-être. Mais la promiscuité avec ce mec-là, je la sentais déjà plus.
    — Trop différent, lui aussi ?
    — Arrête, Marc. Te compare pas à lui. T’es mille fois mieux. Sur tous les plans.
    — Y’a pas à dire, ça console. Dommage que tout le monde ne soit pas de cet avis.
    — Pourquoi ? T’as sauté plein de gonzesses, c’est ça ? Des filles que je connais, je parie ? Elles en ont aussitôt profité, les salopes ?
    — Rien, nada, depuis toi, je vis en ermite. Bientôt je vais léviter.
    
    Elle se marre.
    
    — Ça m’étonnerait pas. Qu’est-ce qu’on s’est envoyés en l’air, tous les deux !
    — L’atterrissage fut un peu brutal.
    — Je sais. Pardon. C’est moi la chieuse.
    — Et alors ? Je m’en accommodais.
    — T’es trop accommodant, justement. Un mec trop bien. Je t’adore.
    — Moi aussi, ma belle.
    — Mais on va pas raccommoder. Mauvaise idée. Pour toi, en tout cas.
    
    Elle soupire. Bredouille des trucs. La tente, qu’elle me rapportera. Me demande si j’ai besoin de quoi que ce soit. De la lecture, de la bouffe, de quoi m’occuper.
    
    Pas nécessaire. Je n’ai pas le temps long. Après avoir tant dérouillé, je suis devenu d’une ...
    ... décontraction qui ne cesse de m’étonner. J’ai pris un malin plaisir à regarder des films où le héros se prend en pleine poire une avalanche d’emmerdes. L’idée m’est venue après un message d’un chouette bonhomme, sur Rêvebébé. On ne se connaît pas, mais rien qu’à le lire, je me dis que nos goûts ne doivent pas être si différents. On a échangé par hasard, brièvement, à propos des films qu’on a vus récemment. Il me recommandait le dernier Dupontel. Tu parles, je suis client ! Alors j’ai revisionné un de ses longs-métrages, une de ces tragi-comédies où tout part en quenouille. Et puis j’ai enchaîné sur d’autres bobines où le héros déguste sec, sans être coupable de quoi que ce soit. LaGrosse Fatigue de Michel Blanc. Le réjouissant et cauchemardesqueGrégoire Moulin contre l’humanité, du regretté Artus de Penguern. Regardez-le, si vous en avez l’occasion ! Et puis bien sûrAfter Hours de Martin Scorcese, avec son implacable enchaînement de coups du sort. Tout bien considéré, je m’en tire bien. J’aimerais juste qu’une Pascale Arbillot ou une Rosanna Arquette sonne à ma porte. Mais la probabilité est faible, en cette période de distance sociale forcée. On ne le souligne pas assez : les temps sont durs pour les Témoins de Jéhovah.
    
    Pour le reste, je n’ai rien écrit. J’ai bien jeté un coup d’œil sur Rêvebébé, et trouvé à propos d’un de mes textes une évaluation signée par un pseudonyme inconnu qui m’a fait sourire.
    
    La semaine a passé comme ça, apportant son lot quotidien de nouvelles. Tenez, ...
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