Réconfort et vieilles dentelles VIII. Martine (ou la coquine qui cachait bien son jeu) (1)
Datte: 10/12/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Docsevere, Source: Xstory
... j’avais osé l’expression, je regrettai presque. Peur d’avoir été inconvenant, et aussi de l’avoir effrayé, qu’elle pense que j’allais lui proposer de jouer. Mais je n’aimais pas draguer ni pousser les femmes.
J’aimais bien les séduire, et faire en sorte que tout vienne d’elles. J’aimais jouer à susciter leur envie, à voir poindre leur désir.
— Pourquoi, il est plutôt… « brutal », lui ?
— J’ai pas envie d’en parler...
Je n’insistai pas. Mais je la regardai : elle n’avait pas l’air triste ; elle semblait plutôt troublée, elle ne bougeait presque plus, comme paralysée, elle fixait le sol.
Je pris le martinet par le manche :
— Bel objet. Et il a l’air tout neuf. Il n’a pas l’air d’avoir beaucoup servi. Tu as raison : Martine ça va avec martinet ! dis-je en riant.
— Oh !
— Excuse-moi » me ravisai-je, « je ne veux pas te rappeler des mauvais souvenirs…
— Non, non, ça n’est pas des mauvais souvenirs... » répondit-elle avec une voix peu rauque et un peu plus basse
— Ah… ? »
Elle ne bougeait plus, debout, comme figée. J’osai :
— Maintenant que tu me dis ça, j’avoue que je t’imagine bien, avec ton bâillon-balle dans la bouche… soumise
— Soumise… comment ?
— Eh bien par exemple là-bas, au coin de ton canapé, à genoux, le pantalon et le slip baissé au bas des cuisses…
— Oh…
— Tu as envie ? Envie de... jouer ?
— Là, maintenant ?
— Tu as autre chose d’urgent à faire ? A moins que tu aies juste envie d’y penser, d’imaginer… Je ne veux ...
... pas te forcer… Une autre fois… Ou pas, si tu préfères...
Un silence s’installa, quelques secondes, durant lesquelles elle ne bougea toujours pas. Je pensais qu’elle allait hésiter, et me dire « une autre fois, peut-être... »
Mais contre toute attente, sa réponse sortit, d’une voix grave :
— Tu ne devrais pas me laisser le choix. Une soumise ça obéit...
Et comme je restai comme interdit, presque sonné par ces mots que j’avais rarement entendu dans la bouche de mes partenaires de jeu, surtout avec un tel aplomb, elle ajouta :
— J’aime recevoir des ordres. Et j’ai envie d’en recevoir de toi… !
Cette fois, je ne me fis pas prier :
- Eh bien tu vas t’installer comme je te l’ai dit ! Et vite !
Je n’eus pas besoin d’insister. Elle retrouva soudain l’énergie et l’assurance pour filer tout droit à l’endroit désigné et monter à genoux sur le coussin. Je la vis défaire sa ceinture, se déboutonner, puis lentement, d’un mouvement que je trouvai calculé et sensuel, elle baissa visiblement sans gêne son pantalon puis sa culotte – une grande culotte de coton jaune, et alla jusqu’à rouler son chemisier sur ses reins pour mieux dégager un fessier plantureux, de belles fesses presque carrées et épanouies.
— Écarte un peu tes cuisses !
Elle obéit sur le champ, d’un mouvement gracieux, presque lascif.
J’ouvris le tiroir où tous les accessoires intéressants venaient d’être rangés, je pris le bâillon-balle, le martinet toujours en main.
Je m’approchai, posai le ...