Christine : confidences et romance - Histoires de Sexe

Christine : confidences et romance

... chez moi ? Si vous me le permettez, bien sûr.
— Avec plaisir ! Je serais ravie de venir… Mais, vos filles ?
— Ah ! Vous faites bien d’en parler, j’allais oublier ! Brigitte connaît la vôtre : elles ne sont pas dans la même classe, mais elles ont des cours ensemble.
— Je sais. J’oubliais moi aussi de vous le dire. Elles ne sont pas vraiment amies, elles se connaissent sans plus. Mais répondez-moi, s’il vous plaît. Ce n’est pas gênant pour vos filles que je vienne chez vous ?

Chantal remplissait les tasses. Elle apprécia la délicatesse dont témoignait Christine et l’en remercia.

— C’est gentil de vous en inquiéter, mais non, ça ne posera aucun problème. J’ai déjà reçu des amies à la maison, et d’ailleurs Michèle séjourne chez nous quand elle descend. Dites-moi le jour, le soir plutôt, qui vous arrange.
— Dans ce cas, j’accepte volontiers. Est-ce que vendredi prochain vous conviendrait ? Le samedi est férié. Si mes parents peuvent se charger des enfants, je vous le confirmerai.
— Ce serait parfait. Vous pourriez même passer la nuit, cela éviterait de nous presser.

Christine ne dit pas non et Chantal réfléchit un instant avant de lui suggérer d’amener sa fille.

— Babette et Brigitte auraient l’occasion de faire mieux connaissance, insista-t-elle, et, qui sait, de devenir amies. Et vos parents n’auraient que vos garçons à garder.
— Sans doute, mais cela ne risquerait-il pas de vous créer trop de dérangement ?
— Pensez donc ! Ce ne serait pas la première fois ! ...

... Je vais en parler à mes filles, bien sûr.

Le temps de se mettre d’accord sur le délai d’organisation des détails, de se fixer une date de confirmation et de se communiquer leurs coordonnées, elles reprirent leurs confidences.

— Mais, questionna Christine, vous disiez avoir l’habitude de recevoir des amies chez vous ?

Chantal lui raconta succinctement sa rencontre avec Julia et sa fille Marion, cinq ou six ans auparavant. Sans s’attarder sur les circonstances – l’heure avançait –, elle lui expliqua que la solide amitié qui en avait résulté s’était maintenue depuis lors. Julia et elle séjournaient parfois l’une chez l’autre, mais l’éloignement de leurs résidences respectives ne le permettait que rarement. Par contre, chaque période de vacances était l’occasion pour leurs filles, soit de se retrouver ensemble, soit d’aller passer une quinzaine de jours chez la mère de l’une ou la mère des autres. Les enfants s’entendaient bien depuis qu’elles avaient fait connaissance, mais son aînée, Brigitte, commençait à se sentir un peu isolée par rapport à Sandra et Marion que la proximité d’âge et de centres d’intérêt rapprochait.

— Ce sont des relations très sympathiques, commenta Christine, et sans doute très profitables pour vos filles, ainsi que pour vous deux. En étant aussi proches, devez apporter beaucoup à l’éducation à la vie de vos enfants, sans compter le plaisir que vous avez en vous retrouvant… Mais, ajouta-t-elle en souriant, n’auriez vous pas eu une petite idée ...