1. Christine : confidences et romance


    Datte: 02/12/2022, Catégories: ff, fff, gymnastiqu, caférestau, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... cette amie précieuse habitât aussi loin.
    
    — Pensez : elle travaille à Bruxelles, acheva-t-elle. J’avais repris contact avec elle sans grand espoir, et voilà qu’elle est devenue mon éducatrice et ma protectrice. Nous ne nous voyons que de loin en loin, lors de ses congés ou de ses déplacements. Heureusement, il y a le téléphone et les vidéos !
    — Vous n’avez donc pas d’autre amie aussi intime près de vous, constata Christine au lieu de le formuler en question.
    — Deux, nous sont très proches, à Michèle, cette amie dont je viens de vous parler, et à moi, mais je ne les vois intimement qu’avec elle, indiqua simplement Chantal.
    
    Christine ne réclama pas d’autre explication. Elle rebondit plutôt sur le prénom.
    
    — C’est amusant. Une de mes chères amies s’appelle aussi Michèle ! Elle est dans le notariat. Et la vôtre ?
    — Dans les institutions européennes.
    — Mazette ! Vous avez des relations haut placées, je dois vous paraître bien quelconque en comparaison !
    — Ne dites pas ça, se désola Chantal. Je vous en prie ! Je n’en tire aucun orgueil et je n’en parle pas. Avec vous, ce n’est pas pareil. Je peux vous le dire parce que je vous aime… bien.
    
    Le petit temps d’hésitation avant le dernier mot fut suivi d’un instant de silence et Christine posa sa main sur celle de Chantal.
    
    — Merci, murmura-t-elle en souriant. Moi aussi, je vous aime… bien.
    
    La paume était chaude sur les doigts de Chantal. Un frisson parcourut son bras, la chaleur lui parut se communiquer à son cœur. ...
    ... Elle le sentit battre plus vite, plus vite encore en voyant les tétons de Christine se dessiner sous le tissu. Elle lui rendit son sourire, la pression sur sa main s’accentua. Elle recula légèrement son poignet pour croiser ses doigts avec ceux qui les caressaient. « Bien » était de trop, lurent-elles chacune dans les yeux de l’autre.
    
    Des clientes sortaient, d’autres entraient, toutes ces allées et venues frôlaient leur table. Leurs mains se séparèrent comme les lèvres après un baiser, frustrées de se perdre et impatientes de se reprendre. Elles cherchèrent la serveuse du regard et rencontrèrent le sien, posé sur elles. Un geste discret lui montra la théière vide, elle acquiesça d’un bref hochement.
    
    — Je crois que nous sommes perdues de réputation, s’amusa Christine. Il ne nous reste qu’à noyer notre déshonneur dans le thé au gingembre !
    — Dommage qu’il n’y ait rien de plus fort, regretta Chantal sur le même ton.
    — Mon affection vous pèserait tant dès à présent ?
    — Pas du tout : ce serait pour vous demander d’accepter l’offre de la mienne.
    — Je crois que vous me l’avez déjà donnée, dit doucement Christine en reprenant ses doigts.
    — Quand j’ai reçu la vôtre, c’est vrai, admit Chantal sans retirer sa main. Il nous faudrait fêter cet échange !
    
    La serveuse sourit en déposant le plateau près de leurs mains réunies. Christine attendit son départ pour poursuivre leur dialogue.
    
    — Vous disiez vouloir fêter notre échange de vœux ?
    — Oui. Quand pourrais-je vous inviter ...
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