1. Beau-Fils (1)


    Datte: 28/11/2022, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... visite. Votre papa ne m’avait pas prévenue de votre arrivée ce matin.
    
    — Je ne savais pas moi-même quand j’allais venir ni seulement si j’allais oser le faire.
    
    — Ah bon ! Vous aviez peur que je vous mange ?
    
    — Non ! Pas du tout, mais nos relations n’ont jamais été ce que je qualifierais de « cordiales » et encore moins familiales.
    
    — Vous avez vos raisons, il a les siennes et je ne me mêlerai jamais de ces moments qui n’appartiennent qu’à vous et à lui... et à votre maman. Je ne suis avec Antoine que depuis environ une année et votre existence ne m’est connue que depuis... votre appel.
    
    — Je comprends et ne vous reproche rien. À lui non plus, j’ai pu apprendre à mes dépens combien maman pouvait être odieuse avec les gens qu’elle prenait en grippe. J’ai connu aussi des épisodes dans ma jeune vie, assez... déplaisants. Des crises, des cris, des engueulades parfois très musclées.
    
    Le jeune homme, une réplique exacte de son père, était debout dans l’entrée et nous échangions des banalités, voire quelques secrets dans lesquels je n’avais aucune envie d’entrer. J’avais donc balayé d’un revers de main les doutes et surtout je mettais de côté mes incertitudes, mes peurs pour recevoir le mieux possible ce garçon qui me semblait avoir la tête bien sur les épaules. Il était calme, bien qu’un peu paumé de se retrouver face à une inconnue. Je n’en menais à vrai dire pas large non plus.
    
    — Je peux vous offrir une boisson chaude ? Café, chocolat, thé ?
    
    — Vous avez une bien ...
    ... jolie maison. Ce serait possible que je dépose mes bagages dans un endroit...
    
    — Oh, pardon ! La chambre d’amis est pour vous. Venez, suivez-moi, je vais vous y mener.
    
    Il reprit sa valise plantée sur le carrelage de l’entrée et m’emboîta le pas. Je sentais ses yeux peser sur mes reins, fort heureusement recouverts par la robe de chambre providentielle passée juste avant de le faire entrer. Mais ça me faisait tout bizarre d’être ainsi suivie par un portrait craché de mon mari, avec vingt piges de moins en somme. Dans la chambre, je lui laissai découvrir la salle de bain attenante et repartis vers la cuisine avec la ferme intention d’avertir son père de son arrivée.
    
    J’avais déjà le portable dans la main lorsque Loïc s’est repointé dans mon champ de vision.
    
    — C’est mon père que vous appelez ?
    
    — Oui... Je vais l’aviser de votre présence chez nous !
    
    — Oh, s’il vous plaît, n’en faites rien ! J’aimerais lui faire la surprise... à son retour. Il rentre bien pour le déjeuner ?
    
    — Bien sûr. Je... vous avez raison. C’est fou comme vous lui ressemblez. On dirait lui... en plus jeune.
    
    — Je veux bien accepter un petit café, comme vous me l’aviez si gentiment proposé.
    
    — Un café ? Ah oui, pardon ! Où ai-je la tête ?
    
    Je me suis alors retournée vers la cafetière et la dosette avait laissé échapper un arôme puissant alors que le breuvage bouillant coulait dans la tasse. Pourquoi étais-je aussi émue ? Impossible à dire. Je m’efforçais de ne rien laisser transpirer de ...
«1234...8»