1. La bourgeoise et le marabout (70)


    Datte: 25/11/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: hélène75, Source: Xstory

    En ce début d’après-midi de samedi, une fine pluie tombe sur Paris. Je termine le rangement de la cuisine alors que François est assis dans le salon devant l’un des matchs de Roland Garos. Alors que j’apporte le plateau avec nos deux tasses de café, son téléphone bipe annonçant l’arrivée d’un message. Je le vois lire son message puis envoyer une réponse avant de me dire :
    
    — Chérie, nous sommes invités à prendre le thé à 16h00. Fais-toi belle s’il te plaît, mais pas provocante.
    
    Je ne sais nullement ce qu’il concoctait comme programme, mais, comme à fois, je me prête bien volontiers au jeu. Je lui réponds donc.
    
    — Pas de souci chéri ! Je vais faire très bourgeoise du XVIème arrondissement et je me comporterai comme telle.
    
    Tandis qu’il continue à regarder son match de tennis, je vais dans la salle de bain pour me préparer. Le fait de ne pas savoir ce qui risque de m’arriver m’excite et je ressens déjà une douce chaleur qui m’envahit le bas-ventre. Il faut dire que ma dernière sortie remonte déjà à près d’un mois chez mon marabout. Depuis, François m’a bien honorée de temps en temps, à la pépère ou à la missionnaire, mais cela était loin d’avoir l’intensité de ma rencontre avec Monsieur Coulibadou. Finalement, l’expérience me montre que plus je multiplie les rencontres libertines, plus le plaisir conjugal avec mon mari manque de piment. Par ailleurs, plus ces aventures sont vicieuses et perverses, plus j’atteins des sommets qui m’incitent à vouloir aller toujours ...
    ... haut.
    
    Il est un peu plus de 15h30 lorsque François éteint la télévision, réajuste ta tenue, enfile une veste et me lance du salon :
    
    — Chérie, nous y allons à pied. Ce n’est pas très loin !
    
    Je sors de la chambre où j’étais en train de finir mon maquillage et lui demande :
    
    — François, ma tenue te convient ?
    
    J’ai mis un petit tailleur aux couleurs automnales ; le haut est bien cintré et la jupe m’arrive un peu au-dessus du genou. Mes escarpins ne sont pas trop hauts et mes jambes sont gainées de bas couleur chair qui me font de jolies jambes bronzées. Je me suis mis un foulard Hermès autour du cou et j’ai attaché mes cheveux en un petit chignon retenu par un chouchou assorti à mon tailleur. Mon mari me répond.
    
    — Tu es parfaite !
    
    Nous voici maintenant remontant l’avenue Mozart, je donne le bras à François et nous ressemblons à tous les couples que nous croisons. Nul ne pourrait penser que mon mari me conduit à un rendez-vous coquin dont lui seul a le secret. Nous bifurquons ensuite à gauche en direction du jardin du Ranelagh puis à droite dans une petite rue dont j’ignore le nom. Nous nous arrêtons devant un bel immeuble cossu, style Art déco avec une superbe porte en verre et fer forgé. Nous pénétrons dans le hall où la décoration est du même style. L’ascenseur est lui aussi une véritable œuvre d’art même si à deux on y est déjà serrés. Une fois arrivés au 5ème étage, François s’oriente sur palier et m’entraîne vers la porte à droite. Il sonne ; quelques instants ...
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