1. Introspection


    Datte: 21/11/2022, Catégories: fh, parking, hotel, fsoumise, cérébral, revede, caresses, Oral occasion, Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe

    ... poser de questions, sinon c’est le début de mon enfer, j’ai peur de m’écrouler sans pouvoir y répondre. Mon index aussitôt se pose sur sa bouche.
    
    « Chut ! ! ! Dans quoi, je me suis encore embarquée ? »
    
    J’ai le cœur au bord de l’explosion ou de l’implosion. Je n’arrive plus à réfléchir.
    
    Intimidée ou pour calmer le jeu qui s’emballe dans un chaud-froid, je lui présente ma main levée à plat, pressée contre la sienne, pulpes des doigts en face à face. Un signe de conciliation, de soumission, juste un signe et nos extrémités s’effleurent et se découvrent, la chaleur se diffuse dans une caresse légère, mais déjà charnelle.
    
    C’est fou ce que les mains peuvent être sensibles à ce point. Je m’appuie un instant contre son torse comme pour me retenir, pour prolonger et apprécier ses sensations qui montent apprivoisant mon cerveau.
    
    Les mains moites et tremblantes, néanmoins je continue sur ma lancée et effleure son torse large à travers son tee-shirt. Son cœur bat fort aussi, je le sens palpiter sous mes doigts.
    
    Alors une de mes mains se glisse dessous, je veux sentir sa peau frémir sous mes caresses à moins que ce ne soit la fraîcheur de ma peau sur la sienne. Au diable ce maudit tee-shirt, je l’enlève et contemple émue ce torse légèrement poilu, viril, ma main appuyée dans une tendre invitation.
    
    Je le regarde droit dans les yeux dans une supplique muette, son regard me répond avec un émoi non dissimulé. Je vais craquer, je le sais !
    
    Ses lèvres s’approchent, il ...
    ... se penche en prenant mon visage entre ses mains avec douceur. Il m’emmène dans un déluge de sensualité, de volupté inimaginable. Ses baisers en pluie me détendent, m’apaisent, me remuent jusqu’aux entrailles, me mettent à l’envers.
    
    J’ai l’impression qu’il a compris qu’un démon intérieur me taraude, me retient dans mes ténèbres, tout en même temps, me salit de sa noirceur. Lirait-il dans mes pensées alors que, moi-même, j’ai du mal à y voir clair ?
    
    — Mhuum, continue s’il te plaît. Ces mots, je les lui murmure, lèvres contre lèvres. Surtout, ne t’arrête pas…
    
    Nos souffles se mélangent, nos regards rivés l’un dans l’autre entre unisson et osmose d’un même diapason. Nos corps s’approchent, se rapprochent, s’accrochent étroitement comme pour ne former qu’un ou se fondre l’un dans l’autre en tanguant tels des bateaux ives de sensation. Pas facile cette gymnastique, assis tous deux en équilibre sur le bord d’un lit.
    
    Nos mains s’affolent, avides de chaleur, de se découvrir, parcourant la peau frémissante de l’autre dans un ballet sensuel. L’alarme incendie pourrait se déclarer que nous n’entendrions rien, seuls au monde.
    
    Délicatement, il m’accompagne dans notre bascule à l’horizontale comme s’il avait saisi l’impératif de passer en cet instant précis à une vitesse supérieure.
    
    Aurait-il atteint le niveau de la prescience des « mentats » pour lire dans mes pensées ( « Petite référence à « Dune » de Franck Herbet ») ?
    
    Ces baisers se font plus profonds, insistants tout ...