1. Introspection


    Datte: 21/11/2022, Catégories: fh, parking, hotel, fsoumise, cérébral, revede, caresses, Oral occasion, Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe

    ... bagarre avec moi-même depuis tellement longtemps en cherchant une issue convenable.
    
    Mon sexe me trahissant manifeste son envie, je mouille, je frémis. À deux contre un, je ne peux plus lutter, la majorité l’emporte.
    
    Nobody is perfect. (Personne n’est parfait) [Film « Certains l’aiment chaud » – 1959]
    
    Nos doigts s’entrelacent comme une ardente promesse. Mon cerveau frémit, s’emballe, la pensée – que dis-je – les pensées fusent dans tous les sens. Un feu intérieur s’allume. C’est comme si j’avais un besoin vital soudain de parler à quelqu’un, et dans l’impulsion du moment, ma bouche s’y met :
    
    — Apprends-moi.
    
    Je n’y crois pas, j’ai osé lui dire cela comme çà ?
    
    Je ne me reconnais plus dans cette audace.
    
    Une barrière s’écroule, un tsunami d’émotions prend le relais, vais-je pouvoir supporter ce flot impétueux qui me lamine ?
    
    Apprendre quoi ? À aimer est-ce possible ? Mais pour aimer, il faut s’aimer soi avant, avoir confiance en soi. Sais-je seulement qu’est-ce qu’aimer ou être aimée ?
    
    J’ai beaucoup de choses à apprendre sur moi d’abord.
    
    Patience, tendresse, découverte, écoute des sens dans tous les sens à fleur de peau, dans un « peau contre peau », avec une perte de repères où j’essaye de reprendre pied.
    
    Tout en me tournant légèrement, mes lèvres, nos lèvres se rejoignent d’un commun désir de se découvrir, se goûter dans un baiser : langueur et saveur d’un instant béni.
    
    — Suis-moi. J’ai pris une chambre en arrivant sur cette aire ...
    ... d’autoroute, dit-il en me prenant la main.
    
    Machinalement, je le suis, je sens que je peux avoir confiance, sa main me guide vers un avenir délicieux.
    
    Haha ces aires d’autoroute, elles ont tout prévu : c’est un traquenard ma parole !
    
    Je suis victime d’un complot organisé où elles ont des chambres d’hôtel sur leurs aires, comme pour un « vini vidi vici »(je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu) joué sur une autoroute du sud-ouest(Vinci pour les citer) de la France !
    
    Les circonstances me poussent donc malgré moi, je ne peux plus reculer ou fuir… acculée par mes sens, je le suis donc, sa main n’a pas lâché la mienne me dirigeant gentiment vers la porte de la chambre qui s’ouvre et là, je bloque comme dans un arrêt sur image.
    
    « Tu ne vas pas reculer maintenant, si près du but ? »
    
    — À toi de me guider dans tes désirs, me dit-il rassurant d’une voix douce et ce regard dans lequel j’ai tant envie de me noyer.
    
    Je n’en mène pas large, mais il suffit d’une étincelle.
    
    On peut tout réinventer… tout est possible, même l’improbable, il suffit que je trouve le courage.
    
    Il suffit oui, c’est facile dit comme ça, mais pas pour moi.
    
    Pourvu qu’il ne me pose pas de questions, j’ai la gorge nouée au bord des sanglots. Comment pourrais-je lui expliquer ce mal-être indéfinissable, entre honte et culpabilité à la fois, en me maudissant, me détestant encore plus chaque jour dans un cercle infernal d’autodestruction et de quêtes absurdes ? Pourquoi suis-je comme çà ?
    
    Surtout ne pas me ...
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