La gouvernante
Datte: 19/11/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
soubrette,
caresses,
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... somptueux réveillon dont elle était très fière : blinis de caviar posé sur une rondelle d’œuf dur, cailles fourrées au foie gras avec lames de truffe sous la peau, gâteau poire-chocolat, le tout arrosé de champagne. L’ex-capitaine de frégate était aux anges, mais il préféra aller chercher un vieux bourgogne pour accompagner les cailles. À la fin du repas, la gouvernante parée d’un fourreau en lamé baissa les lumières, mit de la musique et invita son patron à danser. Il accepta, tout en lui faisant goûter un très vieil armagnac hors d’âge. Valse, tango, paso-doble, l’homme du monde savait mener sa cavalière. Le CD enchaîna avec des slows, ils se collèrent l’un à l’autre. Soudain, Isabelle se recula vivement :
— Mais, Monsieur… Vous… vous…
— Je bande, oui, chère Madame. Désolé, mais je tiens une très jolie femme dans mes bras et… la nature est là, impérieuse.
— Ça alors ! Moi qui désespérais de la moindre attention de votre part, au point de vous supposer éventuellement homosexuel…
— Pas le moins du monde. Je vous présente toutes mes plates excuses.
— Mais ne vous excusez pas, je reçois cela comme un hommage. Reprenons, je vous en prie.
Ils s’enlacèrent de nouveau, joue contre joue, les mains fines se posèrent directement sur la chemise, puis firent glisser le veston blanc. Souffle dans le cou, souffle dans l’oreille…
— Isabelle…
— Thomas…
Les bouches se trouvèrent enfin. Les corps immobiles, ce sont les langues qui entamèrent un slow langoureux, profond, ...
... interminable. Elle se laissa glisser le long de ce corps puissant et descendit la fermeture de la braguette.
— Non, Madame, je vous en prie. En chaussettes avec le pantalon sur les talons, j’aurais l’air affreusement ridicule. Montons.
Il l’entraîna dans sa suite, ils se dévêtirent en même temps, l’un dans le dressing, l’autre dans la salle de bains. Enfin ce corps sublime dont il rêvait depuis presque un an était à lui. Jamais Isabelle ne fut autant caressée, embrassée, léchée, sucée, aspirée, tripotée, triturée que cette nuit-là. Quand le pénis dru et dur la pénétra enfin, ce fut une délivrance partagée. S’ensuivit une quête irrépressible du plaisir qui aurait duré jusqu’au lever du jour si l’on n’était pas la nuit de Noël. Ils émergèrent vers midi, prirent le café en terminant le gâteau, renonçant ainsi au déjeuner, préférant retrouver la douceur et la chaleur des draps et de leurs corps insatiables.
Les jours suivants furent marqués par un sensible changement d’atmosphère dans la maison bourgeoise. Les cascades cristallines du rire d’Isabelle y résonnaient, on pouvait la voir courir nue dans les couloirs ou les escaliers. Et même l’ancien haut fonctionnaire, ancien capitaine de frégate poursuivait parfois sa proie dans le plus simple appareil, pénis au garde-à-vous. Frénésie du plaisir de chair enfin retrouvé après tant d’abstinence, l’élan dura jusqu’à la Saint Sylvestre où Isabelle fit un curieux cadeau à son amant.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Un petit pot de gel ...