Orphelin
Datte: 18/11/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
fplusag,
religion,
fsoumise,
fdomine,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... J’étais dans cette euphorie d’avoir enfin vendu ce tableau et je n’ai pas réfléchi. Je te demande pardon, ça ne se reproduira plus.
— Ça ne va pas, Frane ? Bois un peu de champagne, à la tienne. Tu l’as dit toi-même, je suis majeur dans une semaine. Et je vais aller me plaindre parce que tu m’as fait du bien ? Je dois aller au séminaire parce que tu me fais bander ? Vous êtes bizarres, les grandes personnes. Quand vous êtes agréables, ça ne dure jamais longtemps. Vous trouvez toujours de mauvaises raisons pour vous pourrir la vie. Ben moi, je n’ai aucune envie de devenir comme ça…
— Mais oui, je te comprends, mais bon… Mets-toi à ma place un instant… Et à la place de tes parents. Ils me font confiance, et c’est un honneur, une preuve de grande amitié. Et moi, j’ai la sensation de les trahir…
— Baratin ! Tu ne fais que mon éducation, sur un terrain où eux seraient incompétents. C’est pas ma mère qui m’aurait branlé et je n’aurais pas bandé pour ma mère. En plus, si elle n’était pas à l’hosto, va savoir si je ne serais pas tombé amoureux de toi quand tu viens à la maison. Si ça se trouve, je serais ici en cachette pour te prouver ma flamme en espérant que tu me fasses du bien, comme tu as fait.
— Peut-être… Avec des si… Mais la réalité est là, et je ne suis pas fière de moi.
— C’est ça, sens-toi bien coupable de me rendre heureux malgré tout ce qui m’arrive. C’est chiant la vie…
— Oh non, ne sois pas triste ni ronchon, dit-elle en me prenant dans ses bras. Tu vois, je ...
... suis là, tu es là, on est bien, on s’entend bien, rien n’a changé depuis hier…
— Alors ? … Pose ta robe et je serai le plus heureux du monde.
— Non, mangeons sagement, et après il faut que je téléphone à ton lycée pour prévenir de ton absence.
— Pffffffff !
L’après-midi s’est déroulé calmement. J’ai fait une sieste, elle est allée à la poste pour envoyer le paiement à son vendeur suisse du dessin de Picasso.
— Tu vois, me dit-elle au dîner, j’ai fait une journée à cinquante-deux mille euros de bénéfice brut… Mais c’est une journée exceptionnelle. Il y en a une, deux, parfois trois dans l’année, et parfois pas du tout. C’est pour ça qu’il ne faut cracher sur rien, et même si une petite vente ne rapporte que cinq cents euros, il ne faut pas la manquer. Il faudra pouvoir manger demain…
— Mais en moyenne, tu gagnes combien ?
— Je dirais qu’en moyenne, tout étalé dans le temps, je m’en tire avec dix mille euros par mois. Mais il faut retirer les charges, d’entreprise, d’assurances qui sont parfois énormes, maladie, retraite, impôts, frais d’emballage, d’envoi… Disons qu’il me reste cinq mille net, à peu près. Pas de quoi me plaindre.
— Non, c’est quand même pas mal, surtout que tu n’as pas d’horaires, tu t’organises comme tu veux.
— Exact. Je n’aurais jamais supporté un patron. Mais tu vois, pour être efficace, il faut pouvoir réinvestir sans cesse, acheter à l’avance même sans avoir le client. C’est pour ça que j’ai séparé deux comptes : celui de l’entreprise, qui ...