Orphelin
Datte: 18/11/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
fplusag,
religion,
fsoumise,
fdomine,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... pension.
— Oh, elle refusera, comme elle l’a déjà fait. C’est un cœur d’or, je te dis.
— Eh bien, débrouille-toi, fais les courses avant elle, je ne sais pas… En tout cas, prends ça.
Il me donna trois cents euros que j’empochais, actuellement il n’avait besoin de rien. La fois suivante, il était encore plus sombre. Il semblait ne pas entendre ce que je lui disais, il ne répondait pas ou par des onomatopées distraites. Puis soudain, il se redressa et me demanda :
— Rappelle-moi. Tu m’as bien dit que tu avais eu dix-huit ans ?
— Oui papa, le jour du décès de maman… Elle m’a bizarrement souhaité mon anniversaire…
— Je finis par croire que rien n’est dû au hasard. Donc maintenant, tu es majeur ?
— Eh oui, je suis entré dans la cour des « grands » !
— Donc je ne suis plus responsable de toi.
— Exact, si je fais une bêtise, c’est désormais moi qui aurai les ennuis.
— Et donc tu peux prétendre à toutes les tractations d’une personne adulte et responsable. C’est bien, ça…
Je n’avais évidemment pas percuté sur le coup de ce que cela pouvait sous-entendre. Je n’ai compris que deux semaines plus tard, aux vacances de Pâques. Un coup de fil de l’hôpital. Il avait mis fin à ses jours…
De nouveau, la Terre se dérobait sous mes pieds. Mais cette fois, j’étais aussi très en colère. Comment un malade pouvait-il mettre fin à ses jours dans l’hôpital où il est soigné ? Que s’est-il passé ? Comment a-t-il fait ? Pourquoi personne n’est-il intervenu à temps ? C’est le ...
... directeur en personne et le toubib-chef du service qui m’ont reçu. Ils étaient très embarrassés, bien sûr, leur responsabilité était engagée, mais il avait prémédité son acte. Alors qu’il semblait aller un peu mieux, qu’il passait des nuits sans déranger l’infirmière de garde, en fait il ne prenait pas les comprimés qu’on lui donnait pour dormir. Il les stockait depuis plus de trois semaines. Jusqu’au soir où il les a pris tous d’un coup. Vingt-cinq comprimés d’un puissant sédatif, une dose mortelle, surtout sur un organisme fatigué. On ne s’en est aperçu que le lendemain matin, il était déjà froid…
Il y eut procès, l’hôpital fut condamné à me verser une forte somme, qui s’ajoutait à celle des assurances. Et il avait prémédité son acte jusqu’à transférer tout ce que lui et ma mère possédaient sur mon compte, sachant que dans tous les cas j’hériterai de leur petite maison de banlieue. Ainsi, financièrement, je pouvais envisager des études avec sérénité. Il n’empêche que j’étais désormais orphelin… seul au monde… Non, pas vraiment, il y avait Frane, toujours là, solide au poste. Je lui devrai tout, à cette femme remarquable. Elle passa des jours et des jours à me convaincre de penser à moi, rien qu’à moi, à moi et à mon avenir, à moi, orphelin, mais vivant. C’est grâce à elle que j’ai repris le lycée et que je me suis noyé dans le travail. Un mercredi, je calais sur un devoir de maths. Frane était sortie pour assister à une vente aux enchères. Je suis allé chez Sandra pour me faire ...