Les aventures d'Aldvin, le barde - Histoires de Sexe

Les aventures d'Aldvin, le barde

... Oui, c’est bien ce que j’ai dit, Aldvin est la priorité numéro un. Mégane, essaie de retrouver la raison, je suis désolé, je ne veux pas te blesser plus que tu ne l’es déjà…
— Oui, tu as raison, nous pouvons sauver Aldvin avec Garmil et Léodegran, mais c’est tellement dur…
— Cela va aller, Sourisse et moi sortirons du donjon à la moindre alerte. Une fois chez nous et Garmil ayant amené Aldvin à son temple, reviens vite avec Léodegran nous rechercher.
— De toute manière, il nous faudra plusieurs jours pour tenter de sauver Aldvin, dit Garmil. Tu n’auras pas de valeur ajoutée à rester à la maison, sauf à cultiver ton chagrin. Andgaar a raison.

J’observai la scène et écoutai la conversation avec intérêt. Dieux que j’aimais Mégane ! Garmil m’avait paru très bien, il était toujours si loyal avec le groupe.

Léodegran me prit sur son dos, c’est vrai qu’il était costaud, le bougre ! Je fus évacué du donjon par le même chemin que nous avions emprunté. Cela prit une bonne demi-heure. Mon esprit continuait de flotter au-dessus de mon corps. Le groupe ne rencontra aucun monstre sur le chemin.

Mégane essaya le sort de téléportation en se concentrant sur notre maison. Elle réussit et je me retrouvai chez nous, toujours visualisant la scène d’en haut.

Garmil voulut m’emmener seul au temple, mais il n’était pas assez fort pour me porter. Léodegran et Mégane insistèrent pour l’accompagner, ce qu’il accepta de mauvaise grâce. Arrivés devant la porte du temple, Garmil demanda à ...

... Léodegran de me déposer au sol et de partir. Léodegran et Mégane m’abandonnèrent à contrecœur. Alors qu’ils s’éloignaient, Mégane demanda à Léodegran :

— C’est quoi ce temple, cela a l’air glauque et sinistre !

Léodegran répondit :

— C’est le temple du Dieu de la Mort…

%%%%%%%%%%%%

Je commençai à réaliser que la situation se corsait. J’avais de nombreux adeptes autour de moi, qui psalmodiaient des chants étranges. Puis je perdis la conscience totale des événements. Je ne sais dire où était mon esprit. Je ne saurais donc dire au bout de combien de temps je revins à la conscience. Des prêtres habillés de noir étaient autour de moi. J’étais mon corps, mais ne le reconnus point. J’étais nu, allongé sur un autel, le corps peint en noir avec plein de signes verts tracés sur le noir. Je tentais de bouger mes mains et mes pieds. Si j’obtenais une réponse musculaire et que poignets et chevilles répondaient, je m’aperçus que j’étais entravé par des sangles. Je ne ressentais pas de douleurs non plus.

Garmil était parmi les prêtres et prit la parole :

— Nous t’avons guéri.
— Merci, dis-je(bien qu’étant entravé).
— Le prix à payer est ta conversion à notre Dieu
— Quoi ? Ça va pas la tête !
— Si, merci cela va très bien. Tu es dans le temple du Dieu de la Mort, nous ne faisons pas tout ça pour rien.
— Ah oui, et si je refuse ?
— On te sacrifie et tu meurs.
— D’accord !
— Comment ça, d’accord ? Quel est ton choix ?
— Sacrifiez-moi, dis-je sans hésiter.

Pour ...