1. Les enfants du Bon Dieu (6)


    Datte: 17/11/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... genre de plaisir. Et tu nous as montré le plus beau des spectacles. Ton obstination à refuser tout compromis pour céder en fin de compte nous a procuré une jouissance extrême. Ton mari a éjaculé sans aucune intervention extérieure de sa part ou de quiconque. Un exploit de faire jouir un homme seulement en voulant te montrer « forte ».
    
    — …
    
    — Bien ! Tu risques de souffrir encore un peu… le retrait des pinces à seins n’est pas agréable. Je te passerai un baume et dans cinq minutes tu ne sentiras plus rien.
    
    Cette fois je crois que je hurle malgré ma bouche toujours rendue muette par la boule de caoutchouc. Puis il me masse la poitrine. Quelques instants plus tard, c’est vrai qu’il ne reste rien de cette lancinante douleur et que mes tétons ont repris leur forme initiale. Enfin ! Ma bouche est désobstruée. Je prends une large respiration et tente une remise sur pied délicate. Bon ça semble aller ! Je parviens à me redresser. Michel m’aide en me tendant la main. Il s’approche de moi.je me masse les poignets.
    
    — Tu es…
    
    — Tais-toi ! Ne dis plus rien.
    
    — Mais…
    
    Il est si proche que je n’ai qu’à laisser mon bras filer dans l’air. Ma paume ouverte cogne sur sa joue avec un bruit mat. La gifle que je viens de lui asséner me soulage d’un coup.
    
    — Vous êtes deux beaux salauds ! Heureusement que je ne devais pas souffrir… pourquoi avoir outrepassé mes refus ? Vous pouvez être fiers de vous…
    
    — Tu n’as donc pas envie de faire l’amour ?
    
    — Si ! Mais pas avec l’un de ...
    ... vous deux, je peux vous le confirmer. De toute manière Maxime… tu n’es plus capable de bander et il te faut ce genre de scénario pour que tu te sentes encore vivant ! Quant à toi Michel, ça t’arrange bien et ta vengeance est à la hauteur de mes fautes ? À tes yeux j’ai assez payé notre séparation ?
    
    — Arrête Claude ! Pourquoi es-tu si… mordante ? C’est bien toi qui as voulu que je rencontre Maxime non ?
    
    — Oui ! Mais lui n’aurait jamais dû aller aussi loin ! J’avais sa parole. Mais elle ne vaut plus grand-chose maintenant. Où sont mes vêtements ? Je vais vous laisser à vos petites manies.
    
    Je passe à la hâte mes hardes et je plante là les deux satyres qui me suivent des yeux alors que je file vers la rue. Pas un des deux ne fait un geste pour me retenir. Ils sont conscients d’avoir dépassé une certaine limite et ne bronchent pas alors que je cavale vers la sortie. L’air frais nocturne m’est salutaire. La vie est là, visible par ce flot de voitures et ces gens qui vont et viennent, totalement ignorants de ce que je viens d’endurer.
    
    — oooOOooo —
    
    Au fil de ma traversée des rues, ma colère retombe peu à peu. Un phénomène bien connu qui veut que l’adrénaline accumulée s’estompe petit à petit lorsque l’on revient au calme. Et je me retrouve à errer pas très loin de mon appartement. J’ai le sentiment que je n’aurais jamais dû reprendre la vie commune avec mon mari. Je dois aussi avouer au fond de moi, que j’ai vraiment joui comme une bête de me laisser entrainer aussi loin ...
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