1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1522)


    Datte: 09/11/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... assurance.
    
    Walter m’entrainait dans un long et large couloir lumineux et surtout luxueux avec des boiseries vernis sur les murs, des tableaux accrochés de part et d’autre et une autre moquette épaisse au sol. Ci-et-là des guéridons en décoration avec des vases anciens chinois, me semblait-il… Je comprenais un peu mieux pourquoi le Majordome m’avait demandé de me déchausser !
    
    - Vous allez attendre ici, dans ce boudoir, que Monsieur le Marquis daigne vous recevoir.
    
    Je m’asseyais sur ce fauteuil crapaud en maugréant à mi-voix :
    
    - ‘’Que Monsieur le Marquis daigne vous recevoir’’, non mais, j’ai tout de même pris rendez-vous, pour qui il se prend celui-là ! !
    
    - Plait-il !, me lançait Walter sévèrement
    
    - Non rien, mille excuses
    
    - Il est certainement préférable que je ne vous ai pas entendu, dit-il sévèrement et en quittant cette fois le boudoir.
    
    Je n’appréciais guère ce Walter avec ses grands airs ; pour qui se prenait-il ? Je n’étais pas mécontent de le voir repartir. Cette petite pièce était très belle, meublée, d’un large vaisselier d’époque sur le côté. Il y avait aussi une petite table ronde style Louis XV et le siège sur lequel j’étais assis, des murs richement habillés à la décoration rustique, et un splendide et haut plafond à la française avec de belles poutres en chêne, deux portes pleines elles aussi en chêne massif et travaillé, une par laquelle j’étais entré, l’autre juste en face. Juste une petite fenêtre éclairant pourtant largement ...
    ... l’espace, une belle pièce à l’image de cette débauche de richesse exposée dans le hall et le couloir emprunté pour venir jusqu’ici. Mais ce que je remarquai, c’était ce large tableau, au magnifique cadre, datant de plusieurs siècles et exposé sur le mur au-dessus du vaisselier. Il représentait deux hommes richement habillés comme à l’époque de la grande noblesse. Le premier de ces hommes ressemblait au Marquis d’Evans, je pensais donc qu’il s’agissait d’un de ses aïeuls, il était debout la tête haute, l’air sévère et avait un épais livre entre les mains. Le deuxième homme était assis à côté, sur une petite table d’époque, une plume à la main à côté d’un encrier, un manuscrit posé sur ladite table. Je me levais donc pour voir de plus près et je reconnus de suite cet homme assis, je l’avais déjà vu, presque par hasard, il y a peu de temps d’ailleurs et son visage ne m’était donc pas inconnu ! Ca y est je m’en souvins, je l’avais vu dans une encyclopédie, je reconnus donc le fameux Marquis de Sade …
    
    Je me rassis en me disant que l’aïeul du Noble et le Marquis de Sade se connaissaient … Perdu dans mes pensées interrogatives à la vie de ce magnifique tableau de maître, je commençais à avoir froid aux pieds sur ces dalles de pierre, et pour cause, cela faisait plus de trois quart d’heure que je patientais ou plutôt m’impatientais. La porte à l’opposé de celle par laquelle j’étais entré s’ouvrait enfin. Monsieur le Marquis entrait, avec l’esquisse d’un sourire. Sa silhouette en imposait ...
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