Jardinage et libertinage (1)
Datte: 03/11/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Roberts, Source: Xstory
... comme Assia, globalement, le satisfaisait, il n’avait jamais cherché à la séduire et à mettre la zizanie dans deux ménages. Rendez-vous fut pris pour la fin d’après-midi.
Pendant qu’elle bronzait nue au bord de son spa, nouvelle acquisition du couple, Francine somnolait en pensant à Jean. Elle l’avait toujours trouvé séduisant avec son allure sportive qui tranchait un peu avec les rondeurs de Pierre. Mais elle s’était toujours interdit d’aller plus loin que la simple attirance. Pas envie de compliquer sa vie. Le problème est qu’il venait chez elle alors qu’elle était seule. Et que, pour faire court, elle était en manque. Elle se caressa le clito en pensant à son visiteur. Etait-il bon baiseur ? Assia ne lui en avait jamais parlé, si ce n’est qu’elle ne lui avait jamais caché son goût prononcé pour le sexe, sans d’autres précisions. Un goût que les deux femmes partageaient. Francine commença à avoir un peu mal au bas-ventre et décida de plonger dans le spa pour se calmer les esprits. Dans l’eau, elle eut l’impression que son sexe s’ouvrait et se fermait comme la bouche d’un poisson.
Il réclamait le pénis, c’était clair, et cette découverte de l’autonomie de sa vulve ébranla Francine. "Je suis mûre pour l’adultère" se dit-elle, un peu effrayée.
Elle gagna ensuite sa chambre pour s’habiller en jardinière, car l’heure approchait. Elle se trouva face à un petit dilemme. Devait-elle se vêtir comme de coutume pour le jardinage, c’est-à-dire avec son top à fines bretelles ...
... et sa jupe en jean, sans rien dessous, ou bien une tenue plus décente, genre chemise et pantalon ? Au diable les convenances : Jean ou pas Jean, elle ferait comme d’habitude. D’ailleurs, il ne viendrait peut-être pas.
Elle s’attaquait à ses lauriers fleurs lorsqu’il sonna à la porte d’entrée. Ce n’était pas la première fois qu’il se rendait à son domicile. Il lui fit une bise appuyée, tout près de la commissure de ses lèvres, et elle constata qu’il écrasait son buste puissant contre ses seins, libres sous la toile du top, ce que n’avait pas manqué de remarquer son visiteur. Elle frissonna malgré la chaleur. "Ma parole, mais c’est le désir" se dit-elle. Le contact de ce mâle avait provoqué chez elle une réelle émotion, bien préparée l’après-midi à la piscine. Elle n’était pas coutumière de la double vie. Elle avait bien trompé Pierre une fois à l’occasion d’un voyage d’enseignants avec le guide étranger, une belle bête qui avait su l’émouvoir et l’avait culbutée à la hussarde au fond de l’autocar pendant une pause, à la grande joie du chauffeur complice. Mais c’était une exception.
Toutefois, avec le temps, Francine avait senti monter en elle des désirs inconnus, qu’elle attribuait à une fin de cycle hormonal. Et aussi, il fallait l’avouer, à une certaine paresse sexuelle de Pierre, totalement investi dans son travail. A l’inverse, Jean respirait la virilité et l’attirait comme un aimant. Il était venu avec à la main une tarte tropézienne dont il proposa la dégustation ...