1. Jardinage et libertinage (1)


    Datte: 03/11/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Roberts, Source: Xstory

    Ce matin-là, Francine s’ennuyait. C’est l’inconvénient des vacances scolaires à rallonge quand on est prof. Son mari Pierre, cadre dans un laboratoire pharmaceutique, ne disposait pas des mêmes facilités de congé et se trouvait même présentement en Argentine pour une mission commerciale. Les enfants, deux adolescents, étaient partis avec des copains et leurs parents. Seule, elle déambulait dans les rues surchauffées de juillet à Montpellier. Sa robe courte et légère dévoilait la moitié de ses cuisses et une bonne partie de sa poitrine généreuse. A 45 ans, elle était fière de son corps, qu’elle sculptait dans des séances régulières d’aquagym et dorait dans son jardin recto verso dans le plus simple appareil. C’était la période de l’année où son mari lui manquait le plus. Elle avait le temps et l’énergie de faire l’amour. La nuit dernière, seule dans son lit, elle s’était réveillée en sursaut.
    
    Elle avait rêvé qu’elle se faisait prendre par deux anciens élèves devenus de solides rugbymen de l’équipe locale. Oui, deux mecs à la fois. Un vieux fantasme jamais assouvi...
    
    Tout en marchant, elle réfléchissait à son emploi du temps de l’après-midi. Le cinéma ? Rien d’intéressant à l’affiche, c’est l’été. Rendre visite à une amie ? Elles sont toutes parties. Restait le jardinage. Elle devait bouturer des lauriers fleurs depuis longtemps. Ce serait l’occasion. Passant devant une terrasse de café, elle laissa son regard dévisager les clients, des fois que. Tiens ! Justement, elle ...
    ... en vit un qu’elle connaissait bien : Jean, un collègue de son mari, qui sirotait un café en lisant le journal. Elle s’avança résolument :
    
    — Coucou !
    
    — Ah, Francine, ça me fait plaisir de te voir, assieds-toi.
    
    — Tu es en vacances ?
    
    — Non, juste en RTT pour la journée.
    
    — Et Assia, ta petite femme ?
    
    — En Espagne dans sa famille, je suis tranquille comme Baptiste. Et toi, tu ne t’ennuies pas en l’absence de ce bon vieux Pierre ?
    
    — Non, enfin pas trop, dit-elle en soupirant un peu fort, ce qui fit saillir ses seins lourds sous la toile légère. J’ai quand même hâte qu’il revienne et qu’on parte enfin en vacances, j’en ai besoin. En attendant, je jardine.
    
    — Ah ? Il ne fait pas trop chaud ?
    
    — Si, mais je m’y mets après ma séance de bronzette. J’ai juste un petit problème pour bouturer mes lauriers fleurs, il faut que j’aille à la Jardinerie chercher de la doc.
    
    — Ah mais tu sais que je sais très bien faire ça ! Si tu veux, je peux passer chez toi cet après-midi, disons vers 17h.
    
    — Avec plaisir. Tu auras tous les outils que tu veux.
    
    La conversation dériva sur d’autres sujets. Avant qu’il ne s’échappe pour régler une question relative à son automobile, il n’avait pas manqué de remarquer une fois de plus l’extrême sensualité de l’épouse de son collègue, visiblement soucieuse de mettre ses seins en valeur : "plus elle vieillit, plus elle est sexuelle, ce salaud de Pierre ne doit pas s’embêter" s’était-il dit. Il avait toujours envié son collègue, mais ...
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