1. La course


    Datte: 29/10/2022, Catégories: fh, fff, ffh, hplusag, copains, Collègues / Travail sport, douche, intermast, Oral nopéné, jeu, Humour occasion, Auteur: Cormobin, Source: Revebebe

    Cette histoire est la suite de «Les 10 km de Saint-Jean-de-Luz - L’échauffement ». Elle peut toutefois se lire indépendamment
    
    C’est le matin. Nous allons courir un 10 km, et par suite d’un malentendu lors de la réservation des hébergements, notre équipe de quatre – trois filles et moi – ne dispose que d’une seule chambre, avec deux grands lits, et donc deux personnes par lit.
    
    J’ouvre un œil et finalement, je n’ai pas rêvé. J’ai bien dormi. Moi, Simon, me trouve au lit avec une de mes collaboratrices, Clotilde, dont j’ai pu apprécier le talent de fellatrice la veille au soir. Dans le lit d’à côté, les deux autres membres de l’équipe de running, Marie et Julie. Je regarde l’heure, 6 h 15, pas mal, ni tôt, ni tard, le départ des 10 km doit être donné à 10 h 30, et il faut qu’on ait pris le petit déjeuner au moins 3 h avant le départ, si on veut être en forme. Donc on est dans les temps, ni plus, ni moins. No stress. La garantie pour assurer une bonne performance.
    
    Mon mouvement pour attraper mon téléphone n’a pas été si discret que cela, car voilà que Clotilde bouge à son tour. Je sens son bras qui se rapproche et sa main qui m’attrape. Elle ne peut se retenir et s’exclame :
    
    — Putain, les filles, il bande !
    
    Aussitôt, Marie :
    
    — Non, Clotilde, c’est pas possible, tu le laisses tranquille, on court tout à l’heure !
    
    Clotilde se défend comme elle peut :
    
    — Mais je ne voulais rien faire, moi, je me suis juste étirée dans le lit !
    
    Et hop, c’est le branle-bas ...
    ... de combat dans la chambre, les filles se lèvent et se bousculent pour prendre la salle de bain. Je comprends très vite qu’il est inutile que je me mêle à cet affrontement. Un bon chef doit prendre les bonnes décisions : je passerai après elle.
    
    Finalement, elles se débrouillent bien, et vingt minutes après, douches comprises d’après les bruits que j’ai entendus, elles sont prêtes. Et maintenant, ça va être de ma faute, quand Julie, dont je n’avais pas encore entendu la voix ce matin :
    
    — Simon, dépêche-toi, il faut qu’on descende prendre le petit déjeuner.
    
    J’obtempère, il faut savoir être raisonnable, je fais ce que j’ai à faire, et je file sous la douche à mon tour, pensant être tranquille. Mais non, à peine sous l’eau, dans la cabine, les filles ne se gênent pas pour défiler tour à tour dans la salle de bain, et faire leurs commentaires. Même si j’essaie de garder un peu d’intimité (tu parles !), en me tournant, les appréciations vont bon train :
    
    — Finalement, Simon, il n’est pas gros
    — Il serait même sportif !
    — Même s’il a perdu des cheveux, il est tout de même très poilu.
    — Etc. …
    
    Je les laisse dire. Je me contente juste, une fois l’eau coupée :
    
    — Bon, les nanas, je peux me sécher et m’habiller tranquillement ? J’arrive, je vous retrouve dans la salle du restau, prenez une table de quatre et gardez-moi une place. Je ne veux pas trouver quelqu’un à ma place, sinon, je cours 2 km/h moins vite tout à l’heure et je fais les 10 km en 1 h 15.
    
    Je rejoins la ...
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