Les amants du crépuscule
Datte: 25/10/2022,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
caresses,
pénétratio,
confession,
rencontre,
amouroman,
Auteur: Amarcord, Source: Revebebe
... beaucoup de mauvaise foi pour la ranger parmi les blondes. Il aimerait en ce moment qu’elle ouvre les yeux, qu’elle voie son émotion, et puis que le bleu si tendre de ses iris vienne illuminer son beau visage, achevant de révéler son énigme. Cette fille est faite d’un alliage inconnu, aussi pur dans la douceur que dans la provocation. Un visage d’ange, un corps à se damner.
Quant à elle, si elle garde les yeux clos, c’est pour mieux se concentrer sur l’expérience. Elle tente de capter chacun de ses mouvements, de deviner vers quelle nouvelle étape se dirigeront ses gestes, à présent qu’elle est nue. Quand la main de l’homme frôle son velours, ose un premier contact, lent et doux, avec l’ourlet de son sexe, elle émet un soupir tremblé. Elle devine maintenant à l’oreille qu’il s’est agenouillé, de petits baisers coulent à la surface de son ventre, jusqu’à mourir au creux de ses cuisses, il inspire, cherche son parfum, pose ses lèvres d’homme sur celles de sa féminité, et cet hommage encore timide n’en est que plus charmant. Elle le sent ému, elle découvre tout le pouvoir qu’exerce son corps sur l’homme qui la contemple. Sans même qu’il ait à le dire, elle se sait à cet instant infiniment belle, et elle savoure à l’aveugle la sensation de n’être plus couverte que par le désir de l’autre.
Elle se saisit quand il se redresse, la soulève, elle ouvre les yeux. Il la porte dans ses bras vers la table, une grande dalle rectangulaire de marbre blanc, l’y pose aussitôt. Elle ...
... craint un instant la faute de goût, ou pire : qu’il ne se précipite, interrompe ce savant ballet commun où tout est échange, ravissement et consentement, pour imposer l’urgence de son désir et s’imposer à elle. Mais non, il s’empare d’une cheville, la soulève, la ramène vers la surface de la table, y pose le pied à un endroit soigneusement choisi pour que le genou se plie avec l’angle souhaité. L’avantage des musées : on y croise plus d’esthètes que de brutes.
Un peu fébrile, il saisit ses fins poignets, les guide, écarte ses bras, et pose la paume des mains à plat sur le plateau de marbre, loin en retrait. La voilà exposée, étirée, renversée, renversante aussi.
— Cambre-toi davantage. Relève le menton, à présent, fais-le pointer, tends ton cou à l’extrême. Fixe le plafond. Voilà. Tout simplement parfaite. C’est… étonnant. Il faut le voir pour le croire…
Il inspire profondément, photographie mentalement cette vision qui semble à la fois le ravir et le perturber.
— Tu es somptueuse, Gala, miraculeuse plutôt. Pour être franc, incroyablement bandante, aussi, je l’avoue. Et puis je suis désolé, la pose doit être bien inconfortable. Mais si gracieuse aussi. L’arrondi de tes épaules qu’accuse l’arc-boutant de tes bras, celui de tes seins projetés en offrande. Ton ventre creusé par l’effort que je t’impose, et qui fait saillir tes côtes. Et la paroi vertigineuse qui dévale depuis ton nombril jusqu’à l’ombre de ton mystère, qu’on ne fait que deviner entre tes cuisses. Combien ...