Amour et soumissions (2)
Datte: 24/10/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: mastered, Source: Xstory
Le lendemain, je me réveillai tranquillement. Aucune appréhension. Pas d’excitation particulière. Je savais que j’étais en contrôle de cette rencontre donc aucune raison d’avoir de projection positive ou négative. J’étais dans le moment présent. Je me préparai calmement pour ma journée de travail en oubliant presque que je la rencontrerai dans l’après-midi. Depuis peu, je prêtais plus attention à l’apparence que j’arborais. En effet, j’avais continué de porter mes tenues d’adolescent pendant longtemps après la fin de celle-ci, considérant, de manière présomptueuse, que mon apparence comptait bien moins que ma personnalité. Ainsi, même au travail, je continuais de porter des chaussures de skate, pantalons baggys, chemises froissées et cheveux longs jamais brossés ou coiffés. C’était une simple remarque qui m’avait fait réagir. Une frigide qui m’avait sucé du bout des lèvres et qui s’était à peine laissée doigter alors que je l’avais mise à poil dans une chambre d’hôtel. Frustré de ne pas l’avoir baisée je l’avais congédiée. Elle m’écrivit plus tard pour me dire qu’elle me trouvait trop négligé. Ça n’eut pas d’effet immédiat, ne m’intéressant que bien peu à l’avis d’une allumeuse. Cependant, inconsciemment, les jours suivants, je pris le temps de me brosser les cheveux. Immédiatement, premières réactions positives des collègues et je me sentis malgré tout plus à l’aise. Désormais, je faisais attention à mon image. Au travail, j’étais toujours en costume et en cravate. Pour ...
... les rendez-vous, je faisais tout pour renvoyer l’image de l’homme assuré que j’étais et pas d’un adolescent libidineux. Est-ce que je renvoyais l’image de qui j’étais réellement ou est-ce que j’étais devenu la personne dont je renvoyais l’image ? Ce qui est sûr c’est que je me montrais beaucoup plus dominant et prédateur ainsi vêtu que je ne l’étais avant avec mon apparence, effectivement, négligée.
Je regardai une dernière fois mon téléphone une fois mes préparatifs terminés avant de prendre le volant. Elle ne m’avait pas écrit depuis la veille au soir. Je ne m’en émus pas. Cela faisait partie du jeu. Les femmes aiment savoir qu’elles sont aussi désirées. Le jour de la rencontre elles n’écrivent pas, attendant que ce soit moi qui envoie le premier message de la journée. Comme une manière de dire :
« Je ne t’oublie pas et j’ai moi aussi envie de te voir » cela avec un simple « bonjour ».
Ça paraîtrait bien compliqué pour certains, ils diront que les femmes pourraient juste nous dire les choses, à nous les hommes, plutôt que de faire des manières qui nous rendent fous. Il suffit pourtant de connaître les règles du jeu pour jouer la partie sereinement. Bien sûr, ce n’est pas une règle universelle mais souvent l’on retrouve les mêmes choses chez les deux sexes. Le besoin d’affection, d’appartenance, d’amour ou même de compréhension. Nous l’avons tous sous différentes formes, à différents degrés. Chaque femme est un cadenas dont il faut trouver la clé. Je prends autant ...