On a tous quelque chose à cacher
Datte: 22/10/2022,
Catégories:
fh,
ff,
nympho,
Collègues / Travail
jalousie,
cérébral,
BDSM / Fétichisme
Transexuels
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... presque quatre ans. Elle en avait vingt-quatre à l’époque. Elle s’est infiltrée en tant que « piège à miel » pour donner de la consistance à un dossier dont j’étais responsable. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré Charlène, et j’ai constitué le réseau « 1000fleurs ». Après cette aventure, Raïssa a monté les échelons du Service, et nous ne nous sommes pas vus durant trois ans. Jusqu’à ce que mon réseau ne s’effondre, et qu’elle surgisse dans ma vie pour me confier une mission. Dans laquelle j’ai brillé, mais sans que mon nom n’apparaisse dans le dossier. Puis, de retour au pays, nous nous sommes fréquentés…
— Tu l’as « escamoté » … Pour la protéger ?
— Oui. Nous avons vécu de beaux moments, les trois ensembles…
Je ne peux qu’approuver : j’ai vécu avec Raïssa et Charlène une forme de polyamour, dans une atmosphère de stress intense lors de « 1000fleurs ». Je ferais tout pour protéger Raïssa et Charlène. Elles m’ont révélé à moi-même. Bien que je leur aie caché mon travestissement, nous étions tous les trois honnêtes et transparents envers les autres. Je réfléchis rapidement, malgré l’alcool dans mon corps.
— OK, je peux faire quelque chose ?
Charlène me sourit encore, décroise sa jambe, avance ses fesses sur le coussin en appuyant ses coudes sur ses genoux. J’évite de regarder dans son décolleté, elle a de beaux seins.
— Oui. Je ne peux pas aller sur le terrain, ça éveillerait les soupçons comme quoi j’ai quelque chose à cacher. Mais toi, tu peux enquêter ...
... pour moi…
— Comme JiPé faisait ?
— Exactement.
— Où est Raïssa en ce moment ?
— En mission. Elle prend des congés dans dix jours.
— OK. Par où commence-t-on ?
C’est plutôt cette phrase qui a fait que je me suis laissé embarquer dans cette histoire de trois ans. Dans laquelle je me suis remémoré tant de discussions, tant de mouvements de corps, de déguisements, de flirts, de confessions, et de causalités…
Une semaine plus tard, remis des émotions de la fusillade du parking, après être passé en comité de suivi psychologique, j’avais dévoré toute la documentation fournie par Charlène. Nous avons passé ensemble de longues heures d’étude de dossier, dans la planque. Nous aurions pu travailler dans un des bureaux du Service, mais ne voulions pas nous faire interroger sur le dossier en cours, et nous ne voulions pas mentir. D’ailleurs, que faisait un chef opérationnel de terrain avec une coordonnatrice des Affaires internes ? Ainsi, j’ai revendiqué la planque, dont le porche avait été témoin du décès de JiPé, pour une enquête en attente. J’inventerai un besoin de calme pour l’analyse d’un dossier en cours – nous en avions toujours trois ou quatre au Service – pour préserver le cas des disparitions annuelles de Raïssa.
— La manière dont on travaille aux Affaires internes est d’être véritablement exhaustif : qui l’agent a-t-il rencontré ? Quels établissements, restaus, bars, clubs, a-t-il l’habitude de fréquenter ? Quels sont ses hobbies, ses travers, etc. ?
— Vous ...