1. On a tous quelque chose à cacher


    Datte: 22/10/2022, Catégories: fh, ff, nympho, Collègues / Travail jalousie, cérébral, BDSM / Fétichisme Transexuels policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... lors de ses disparitions.
    — Oui…
    
    Charlène me regardait avec des yeux implorants. Comme habituellement, ma poupée queutée préférée était belle. Elle portait une jupe ample et longue. Un chemisier noir laissait rebondir ses seins. Et un regard, et quel regard ! J’ai soudainement eu une érection, et je me suis vu faire deux pas en sa direction et l’embrasser sauvagement. D’un geste sec et sans aucune retenue, j’arrachai son chemisier tout en la poussant vers le mur, qu’elle soit prise au piège de ma jambe entre les siennes tandis que je relevais sa jupe. Je glissais ma main dans son slip pour empoigner son sexe déjà ferme et la retourner face contre la paroi, une main dans ses cheveux, une autre sortant mon membre. Charlène aurait gémi, se serait laissé faire. Dans ma projection.
    
    Car je voyais en elle. C’était un jeu, ces yeux implorants, cette moue taquine. Je voyais l’espionne professionnelle derrière ce regard. J’ai connu ses multiples couvertures lors de la mission « 1000fleurs ». Je me suis donc retenu de me projeter sur elle, et j’ai bien fait. Après ces quelques secondes d’incertitude, elle a repris un sourire normal, et m’a invité à dîner chez elle.
    
    — J’aimerais que tu rencontres mon homme ! Dis oui, allez, on travaille ensemble sur « Mantille » depuis déjà trois semaines, et tu quittes dans quelques jours. Tu veux bien ?
    — Bien sûr ! je ne sais pas pourquoi tu ne me l’as pas présenté avant !
    
    Charlène a hésité, baissé les yeux :
    
    — Bah, je croyais que ...
    ... tu serais un peu… euh…
    — Jaloux ?
    — Oui.
    
    Bien sûr que non, franchement ! mais il est mieux d’assurer ce connard ! J’ai badiné en la rassurant, et nous nous sommes retrouvés, deux jours avant mon départ dans un autre territoire, dans un appartement cossu du début du siècle, avec des colonnes de bois et de hauts plafonds. Ça a été un repas sympa, avec Simon, avec Lucie, qui s’est déroulé en coulisse de cette mission « Mantille ».
    
    Charlène m’a fait la bise, je voulais lui prendre la bite. Je suis parti vers mon affectation, seul avec mes démons, mes obsessions, et mon manque de baise…
    
    À notre réaffectation, avec mon équipe d’agents habitués, nous avons mené quelques opérations pendant un an sur des scientifiques employés dans d’un laboratoire pharmaceutique. Sous couvert de recherche contre le cancer, ils y menaient de la prospection en fission nucléaire.
    
    Le travail m’a bien pris la tête durant l’année. J’ai peu réfléchi aux données extraites des dossiers de Charlène concernant « Mantille ».
    
    Toutefois, Raïssa occupait mes pensées. Charlène et moi enquêtions sur elle et je n’ai jamais abordé le fait, à Charlène, que Raïssa et moi, huit mois auparavant, avions vécu une relation forte. C’était tout de suite après la mission du Felipa.
    
    À l’étranger, loin de la Métropole, seul, je soupirais à l’occasion de la relation établie avec Raïssa. Nos rires et nos analyses, nos discussions et nos moments de tendresse. Raïssa et moi, dans son appartement, lors de cet été de ...
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