1. Scandale rural


    Datte: 08/10/2022, Catégories: h, fh, fplusag, jeunes, extracon, grossexe, revede, Masturbation Oral pénétratio, fsodo, init, Humour Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... cocus y assistaient. Il faut dire que Monsieur le Maire avait surpris sa femme Sophie, les fesses toutes rouges, sous la douche, alors que, paraît-il, elle revenait du supermarché. Sophie, ne pouvant plus se passer de ses rencontres avec Kévin, venait tous les trois jours le voir.
    
    En plus des maris certains d’être cocus, assistaient à cette réunion nombre d’indécis, de maris doutant, ou suspicieux. Ils préféraient assurer, au cas où !
    
    La réunion fut houleuse. Le patron du bar-tabac fut le plus véhément. Il réclamait justice. Il fallait à tout prix trouver l’identité de ce salopard de « Jeune étalon » qui avait sali la réputation d’épouses de tant de notables de la petite ville et des susdits notables par la même occasion.
    
    Il faut dire que le nombre de femmes prises la main dans le sac augmentait. Clarisse Linéhaire était la dernière en date. Son mari, Maître Linehaire venait de recevoir une lettre anonyme dénonçant son épouse. Pour en avoir le cœur net, il inspecta la panière de linge sale et trouva des taches suspectes sur les culottes de Clarisse. Ce n’était pas une preuve flagrante, mais les bafouillages de Clarisse quand il lui en a parlé, l’ont persuadé de l’adultère.
    
    Le Maire de Montcuq proposa de s’adresser à la population par le truchement de la feuille de chou locale. « Montcuquains, Montcuquaines », commença-t-il dans un élan lyrique, la voix tremblante…
    
    Son premier adjoint, Alain Dissoir, l’en a dissuadé : trop direct selon lui. Ça serait aussi ...
    ... amener de l’eau au moulin de la frange de la population Montcuquaine qui se gaussait de la situation et des maris bafoués.
    
    — Pas que dans la population de Montcuq d’ailleurs, ajouta-t-il, la rumeur se répand dans le reste du canton, voire de la communauté de communes. Bientôt, si on ne fait rien, c’est tout le département qui se moquera de Montcuq et de ses notables. La rumeur est terrible. Inutile de l’alimenter ».
    
    Il faut dire que Monsieur le Maire avait quelques problèmes avec ses concitoyens, par ailleurs. Lui qui avait été élu grâce à un programme défendant la ruralité, venait de passer un accord avec la SNCF. La société nationale souhaitait stopper la desserte des trains quotidiens qui s’arrêtaient six fois par jour dans la joyeuse bourgade. Pas assez rentable. On parlait de pots-de-vin, d’une affaire de corruption. La Maire se battait pour faire arrêter cette rumeur-là. Mais la conséquence directe, hormis, un pas de plus dans la désertification des campagnes (ce qui, pour un défenseur de la ruralité, la foutait mal, avouons-le !), était bien que l’arrêt de Montcuq⁽¹⁾ ne serait plus desservi, ni usité.
    
    Il fut décidé de la jouer plus discrètement, sous l’influence du premier adjoint qui en avait croqué aussi dans l’affaire de l’arrêt de Montcuq⁽²⁾, comme l’appelait désormais l’opposition.
    
    Un comité fut créé pour mener l’enquête et pour surveiller la ville. L’adjudant-chef de la gendarmerie s’est proposé pour en prendre la tête. Il suspectait sa femme Patricia ...
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