Scandale rural - Histoires de Sexe

Scandale rural

... connu.

Bien sûr Kévin a un peu honte. Mais au final, bien fait pour ce salaud de Jérémy Lecouvaire. Et puis cela aura permis à Camille d’ouvrir les yeux, sur ce connard qui la trompe. Sa Camille !

Kévin est songeur donc, cet après-midi en rentrant du lycée.

Après les cours, Camille a dit à Kévin qu’il fallait qu’elle réfléchisse, malgré ce qu’il lui avait fait, elle avait encore un peu de sentiments pour son ex.

Tête de con de Jérémy Lecouvaire !

Kévin n’est pas sûr que ça soit une bonne nouvelle.

Enfin Kévin relativisait. Camille avait dit, « un peu de sentiments », seulement.

Et surtout, elle avait ajouté qu’elle ne voulait plus revoir ce salaud.

Kévin en était là de ses réflexions en arrivant chez lui.

Il s’est installé dans le canapé pour jouer un peu à la console. Il avait une dissertation de philo à faire, mais il avait bien le temps, avant que sa mère ne rentre.

Kévin venait tout juste de commencer sa partie de Call of Duty, qu’on sonna à la porte.

Une grande femme blonde faisait face à Kévin sur le pas de porte :

— Bonjour, M’dame Duval, ma mère n’est pas là !
— Oui, je sais Kévin, qu’elle n’est pas là, c’est justement pour ça que je suis venue cet après-midi. C’est toi que je voulais voir.

Elle portait une mini-jupe très serrée sur des bas résille, des talons hauts. Sa tunique décolletée montrait la naissance de ses seins, mais aussi la dentelle noire d’un soutien-gorge.

Kévin déglutit. Elle était très belle et excitante. ...

... Malgré ses quarante ans passés, elle faisait un effet terrible à Kévin :

— Mais oublie le Madame Duval, mon petit Kévin, appelle-moi Nathalie. Après tout, je te connais depuis que tu es tout petit, ta mère est ma meilleure amie.
— Oui… et… euh… Vous vouliez me voir… moi… Madame Duv… Euh Nathalie ?
— Comme c’est mignon, tu bafouilles ? C‘est moi qui t’intimide comme ça ?
— Euh… oui… enfin non…
— Asseyons-nous sur le canapé, mon petit Kévin, dit-elle en croisant les jambes très très haut.

Le regard de Kévin s’est bien sûr aimanté sur les cuisses ainsi découvertes. Conscient de sa gêne et de sa gaucherie, il regardait fixement le mur en face où était accrochée une reproduction de la Vierge et l’enfant qu’il se mit à détailler.

— Voilà ce qui m’amène. Comme tu le sais, je suis amie avec ta Maman. Nous discutons beaucoup et elle m’a un peu raconté tes problèmes !
— Mes problèmes ?
— Enfin, problèmes, je ne sais pas, mais elle m’a dit que tu n’avais pas de petite amie. À dix-huit ans, c’est l’âge où on doit s’amuser.
— C’est un peu… gênant… Madame Duv… euh Nathalie, mais j’ai une petite… enfin j’ai presque une petite amie, c’est quasiment fait…
— Tu en a une ou tu n’en as pas ?
— Euh… J’attends sa réponse, je la connais depuis longtemps…
— Tu l’aimes ?
— Oh oui, Nathalie !
— Eh bien, en attendant qu’elle se décide, je suis venue te proposer un palliatif.
— Un palliatif ?
— Oui, enfin, je peux te faire patienter, si tu vois ce que je veux dire

Nathalie a posé ...